Trois Franconvillois ont fêté cette année leur 100^e anniversaire. Un événement que nous ne voulions pas manquer de célébrer à notre manière en leur rendant hommage.

Paulette Charon, de son surnom la Petite Paulette, a fêté ses cent ans le 12 février dernier en compagnie de ses voisins et de sa petite-fille. « On m’a fêté mon anniversaire pendant trois jours dans l’immeuble !, raconte en riant Paulette Charon. Mes enfants n’ont pas pu venir mais j’ai eu le plaisir de voir ma petite-fille Isabelle se joindre à nous. Cent ans, c’est un cap mais en fait ça ne change pas grand-chose. C’est pareil qu’avant sauf que c’est plus dur, on fait de moins en moins de choses. Maintenant, je regarde la télévision, je fais des jeux sur les magazines ou je vais me promener au parc. Avec mes voisines, nous y allons pour papoter dès qu’il fait beau. » Franconvilloise depuis plus de trente ans, Paulette Charon a suivi après son départ en retraite sa fille et sa petite-fille qui habitaient toutes deux au Plessis-Bouchard. Cette ancienne secrétaire d’achat au magasin Le Printemps a rejoint l’Association de la Retraite Sportive de Franconville (ARSF) au moment de sa création il y a 35 ans. Et peu importe son âge, Paulette Charon reste engagée.

Marguerite Roux a soufflé ses cent bougies le 9 mars à l’ARPAVIE. Pour l’occasion, deux de ses filles ont pu fêter cet événement avec elle et le personnel de la structure au sein de la résidence autonomie. « C’est extraordinaire de pouvoir célébrer le centenaire de l’un de ses parents, souligne Catherine Gautier-Roux, sa fille. On a mangé un bout de gâteau, c’était très gai et sympathique. » Un moment convivial très apprécié par Marguerite Roux et sa famille. Durant sa vie, cette mère de famille a toujours adoré la peinture, a beaucoup brodé et a nourri une passion forte pour le jardinage. « Elle a un rapport avec la nature très important et est dotée d’une immense mémoire », ajoute sa fille. Il y a un peu plus de vingt ans, elle et son mari ont rejoint l’un de leur fils qui habitait l’Épine-Guyon et ont intégré la résidence autonomie.

« Quand vient le jour où tu fêtes les cent ans de ton grand-père, tu te dis que la vie est vraiment extraordinaire… » Tels sont les mots touchants de Sandra, la petite-fille de Roger Liabaud, qui a fêté son centième anniversaire le 12 février dernier. Père de deux enfants, ce Franconvillois est fier d’avoir trois petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. « Il a vécu tellement de choses, la guerre et ces camps de travail avec les allemands, un travail difficile à l’usine, le décès de ma grand-mère il y a plus de 35 ans, tout en lui restant fidèle jusqu’à ce jour », témoigne sa petite-fille. Malgré toutes ces épreuves de la vie, Roger Liabaud vit toujours chez lui et est en pleine forme dans sa maison qu’il habite depuis plus de cinquante ans. Pour ses cent ans, il a eu le bonheur d’être entouré de sa famille et de ses amis. « Un homme incroyable et impressionnant », résume fièrement sa petite-fille.