Le 11 Novembre marque depuis plus d’un siècle maintenant le premier pas vers la fin de la Grande Guerre avec la démobilisation progressive des troupes actée avec la signature de l’Armistice. 

En ce jour férié, notre pays commémore symboliquement la signature de l’Armistice de 14-18 qui reconnaît la victoire des Alliés et la défaite de l’Allemagne ainsi que tous les « morts pour la France ». L’ensemble des villes françaises se réunit au pied des monuments aux morts pour ne pas oublier ce conflit dont l’ampleur a marqué les esprits mais également les archives qui préservent à travers le temps la mémoire collective.Car les témoins de cette période historique sont de moins en moins nombreux. 

Du côté des soldats engagés lors de la Première Guerre Mondiale, le dernier vétéran de ce conflit, le britannique Claude Choules, est mort en 2011, deux ans après la disparition de Lazare Ponticelli, le dernier combattant français. Mais l’onde de choc de ce cataclysme a traversé les générations. 

La Guerre de 14-18, aussi connue sous le nom de « Guerre des tranchées », a laissé des traces indélébiles dans l’Histoire. 

Et pour cause, elle a fait parmi l’ensemble des belligérants plus de 20 millions de morts, d’invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. En France, elle a coûté la vie à plus de 1,3 million de personnes. Durant les quatre années de guerre, 900 Français mouraient chaque jour. 

Les « Gueules cassées », ces invalides, aveugles, gazés, amputés ou handicapés recensés après le conflit, se comptent par millions. 

Et le recensement des victimes ne s’arrête pas là : 600 000 veuves et près d’un million d’orphelins ont été dénombrés seulement en France. 

À la fin de la Guerre, la jeunesse mobilisée dans les tranchées a été divisée par quatre. Un quart des jeunes Français y ont péri après avoir survécu dans des conditions de vie atroces.

Et si le conflit tristement comparé à une « grande boucherie » a causé un traumatisme humain sans précédent, les nombreux bombardements qui ont fait

trembler la population de l’époque ont également défiguré durablement l’environnement. L’attaque aérienne allemande du 8 mars 1918 par exemple a visé Paris mais aussi sa banlieue, et notre département qui s’appelait encore alors Seine-et-Oise n’a pas été épargné. 

Le 11 Novembre, avec une cérémonie en format réduit pour raison sanitaire, la ville rend hommage aux 130 Franconvillois « Morts pour la France » lors de cette guerre impitoyable.

Des informations complémentaires sont également à votre disposition sur le site de l’AEPPF, www.aeppf.fr