En France, plus de trois quarts des intoxications au monoxyde de carbone ont lieu entre octobre et mars, lors de la saison de chauffe. Incolore, inodore, sans saveur et non irritant, ce gaz imperceptible est surtout toxique et potentiellement mortel. Il provient principalement du mauvais fonctionnement d’un appareil ou d’un moteur à combustion, c’est à dire utilisant de l’essence, du gaz, du chardon, du bois, du fioul ou encore de l’éthanol.

De nos jours, les intoxications au monoxyde de carbone font partie des accidents qui pourraient être facilement évités. Afin de limiter les risques, il suffit d’adopter les bons gestes. Quand les températures commencent à baisser, faites vérifier et entretenir les installations de chauffage, de production d’eau chaude ainsi que les conduits de cheminées par un professionnel qualifié.

Pensez toujours à aérer votre logement 10 minutes par jour minimum, même en hiver. Maintenez vos systèmes de ventilation en bon état et n’obstruez jamais les entrées ou sorties d’air. Enfin, respectez les consignes d’utilisation de vos appareils à combustion : ne jamais faire fonctionner un chauffage d’appoint en continu, placer les groupes électrogènes à l’extérieur du bâtiment et ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage.

En cas de symptômes (maux de têtes, nausées, vomissement), aérer immédiatement, évacuez les lieux et contactez les secours (les pompiers au 18 ou le SAMU au 15).

Ne réintégrer les lieux qu’après le passage d’un professionnel du chauffage ou des sapeurs-pompiers.