BUDGET 2020

Jeudi 2 juillet, le Conseil municipal, diffusé sur la page Facebook de la ville, lors de la même séance a pris acte du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) et voté simultanément le budget primitif 2020.

 Dans le contexte sanitaire actuel, l’État a accordé aux municipalités, à travers l’ordonnance du 25 mars 2020, l’assouplissement de règles habituellement applicables relatives au vote du budget primitif et au Débat d’Orientation Budgétaire.

Le délai dit raisonnable est ainsi modifié, entre la tenue de ce débat et le vote du budget, deux étapes incontournables dans la gestion communale.

Face à l’épidémie et son onde de choc sur le plan économique, la suppression totale de la taxe d’habitation d’ici 2023 pour 100% des ménages, Franconville joue la carte de la prudence en maîtrisant son budget de fonctionnement et d’investissement afin de mettre en œuvre les projets qu’elle s’est fixée.

Cette année le désendettement amorcé depuis 2011 se poursuit de façon mécanique par l’extinction de vieux emprunts dont les taux étaient plus élevés que ceux du marché actuel. De fait le capital restant dû au 1er janvier 2020 s’élève à 30,052 millions d’euros contre 31,07 millions d’euros l’an dernier.

Préserver un juste équilibre entre dépenses et recettes

Pour pouvoir assurer ses dépenses de fonctionnement nécessaires à l’activité des services municipaux et ses dépenses d’investissement servant à financer la réalisation des travaux, la création ou le développement de nouveaux services, la ville a besoin de recettes :

⇒ Impôts locaux ; dont la taxe d’habitation toujours en vigueur pour certains et des deux taxes foncières,

⇒ Tarifs payés par les usagers des services municipaux (cantine, accueils de loisirs, séjours de vacances, Conservatoire…),

⇒ Dotations et compensations de l’État de moins en moins conséquentes,

⇒ Subventions du Département et/ou de la Région pour la réalisation d’importantes opérations d’équipement,

⇒ Recours à l’emprunt.

 

En 2020, la ville lance de nouveaux chantiers et poursuit ceux engagés. Parmi ceux-ci :

Extension et restructuration de la maternelle Jules Ferry

2 541 874 €

Démolition logements et boxes contigus à l’école Watrelot

273 500€

Climatisation des structures petite enfance

125 000 €

Cabinet médical du Moulin

260 000 €

Études pour les travaux du site Arc-en-ciel

67 500 €

Acoustique des réfectoires dans les écoles

100 000 €

Construction d’un ossuaire

60 000 €

Réfection du parking  de contre-allée du Moulin

66 000 €

Création de places de stationnement rue des Pommiers Saulniers

40 000 €

Réfection de l’esplanade de l’Épine-Guyon

45 000 €

Réfection rue Ferron Boussely, rue de Chanzy, ruelle de la Fontaine des Boulangers

361 915 €

Réfection du sol de l’espace jeux de l’Épine-Guyon

35 000 €

Diverses réfections

145 000 €

Entretien du patrimoine existant (Cuisine centrale, Espace Saint-Exupéry, équipements sportifs, Centre de santé…)

2 180 000 €

Acquisition de véhicules

180 000 €

Les perspectives budgétaires pour la nouvelle mandature

Malgré la crise sanitaire qui va laisser des traces, le budget 2020 s’inscrit dans la continuité des précédents mandats : économies d’énergies, lutte contre les incivilités, développement durable et entretien du patrimoine communal.

 

La crise sanitaire que les communes viennent de traverser et qui est amenée à devenir une crise sociale et économique s’ajoute à la crise écologique dont les esprits s’emparent depuis maintenant quelques mois. Le contexte pousse la nouvelle équipe municipale, élue en mars pour les six années à venir, à repenser le fonctionnement de l’administration en restructurant certains secteurs. Le service scolaire et la Police municipale vont être renforcés.

 Création d’une brigade D’ASVP

Après avoir réussi à supprimer le phénomène des rodéos sauvages grâce aux moyens mis en place, Franconville se munira dans les années à venir d’une véritable brigade d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP) amenée à agir contre les incivilités du quotidien.

 Transition énergétique

Toujours soucieuse d’anticiper sur son avenir et les besoins de ses habitants, Franconville entre dans une phase dans laquelle il faut restructurer, réhabiliter, rénover, améliorer et rendre structures et équipements moins énergivores. « Notre patrimoine doit être entretenu prévient le Maire. Dans le cadre de notre programme, nous prévoyons de réhabiliter beaucoup de nos infrastructures. Par ailleurs, un agent sera bientôt spécialement chargé des problématiques environnementales »

 7-7-7 : un nouvel équipement

Un espace intergénérationnel, culturel et technologique présenté lors de la campagne municipale sera proposé et réunira une ludothèque, un café-poussette, un Fablab et une microfolie. C’est ce dont « manque Franconville, un lieu accessible à tous et où toutes les générations trouveront leur place en même temps. Un espace qui convienne au plus grand nombre », insiste Xavier Melki. Les établissements scolaires et les assistantes maternelles pourront eux aussi s’y rendre et profiter de ce lieu innovant dans le cadre de sorties pédagogiques.

 Un futur groupe scolaire

Parmi les réhabilitations planifiées, la municipalité prévoit notamment la création au CSL d’une nouvelle salle dédiée à l’haltérophilie, la restauration de la salle de gymnastique spécialisée Raymond Blaisel. À l’Espace Saint-Exupéry, un restaurant doit aussi voir le jour. En ce qui concerne le scolaire, une fois l’école Jules Ferry terminée, la ville débutera l’extension de l’école de la Gare-René Watrelot et se préparera à la création d’un nouveau groupe scolaire dans le quartier de la Source. Des zones d’habitat ont évolué ces dernières années et la population s’est peu à peu concentrée dans les quartiers de la Source, de la Gare, aux entrées de ville et dans le centre-ville. « Les écoles de ces secteurs sont plus sollicitées que les autres, c’est pourquoi nous devons aider à une meilleure répartition des effectifs en partenariat avec les parents élus et l’Éducation nationale qui décide seule des ouvertures et des fermetures de classe » explique le Maire.

Ce futur groupe scolaire verra le nombre d’écoles de la commune porté à 22. Un programme ambitieux pour ces 6 ans en perspective !

 

2020 – 2026 Les perspectives urbanistiques

Comme annoncé dans le dernier magazine municipal, le PLU est amené dans les prochains mois à être révisé. Tour d’horizon de la ville de demain.

Après avoir retenu le bureau d’étude chargé de la révision future du PLU à la mi-juillet, la municipalité devra faire voter la procédure qui l’engage lors du Conseil municipal de la rentrée. 18 mois au minimum sont nécessaires pour approuver cette révision.

Après avoir engagé depuis 2009 un urbanisme pour reconstruire la ville dans la ville tout en respectant les différentes lois de renouvellement urbain, Franconville aspire aujourd’hui à une certaine stabilisation. « Grâce au PLU voté en 2009, la ville a trouvé son équilibre entre constructions, espaces verts, démographie et équipements. Il s’agit aujourd’hui de ralentir la densification avec des règles d’urbanisme plus contraignantes et des zones constructibles réduites », explique Xavier Melki , Maire de Franconville . Ces nouvelles orientations pourraient concerner par exemple l’emprise au sol ou encore le nombre de places de stationnement obligatoires par logement.

Dans les six prochaines années, Franconville entend ainsi construire autrement. Pour cela, la municipalité va notamment repenser les orientations des zones mutables. Pour rappel, celles-ci couvrent les entrées de ville au nord-ouest et au sud-ouest au niveau de Stago, du secteur de la gare, du centre-ville.

 Concertation renforcée

Un diagnostic environnemental, social, économique et démographique permettra de fixer les objectifs du projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Celui-ci sera mené en fin d’année. Plusieurs réunions publiques se tiendront au fur et à mesure de la procédure afin que la population soit pleinement associée à ce renouveau urbain. Enfin, à l’issue de cette étape, les règles du PLU pourront alors être déclinées. Afin de donner un nouveau souffle à nos quartiers, tous les acteurs de la ville sont invités à prendre part à cette réflexion d’envergure.

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