Depuis toujours, la qualité des plats servis dans les cantines scolaires est une priorité pour la ville. Désormais 80% de produits de qualité et durables (Bio, labels, circuits courts…) sont proposés et préparés par la cuisine centrale municipale.

Dès septembre, plus de 3 000 élèves ont pu à nouveau apprécier les repas confectionnés par la cuisine centrale avec l’aide d’un prestataire chargé des achats. La nouveauté cette année est l’augmentation de la proportion de produits de qualité et durables dont (Bio, labels, circuits courts…) les assiettes des petits et des grands. Pour rappel, la ville propose non seulement les repas dans les écoles, mais aussi dans les crèches et aux seniors qui bénéficient du portage à domicile par le CCAS.

Une diététicienne fournit une trame étudiée tous les trimestres lors de la commission de restauration où sont conviés les représentants des parents d’élèves, les directions d’écoles et les élus siégeant dans des conseils d’école, en présence du prestataire. Ces derniers valident les repas programmés sur plusieurs mois. Puis, les agents de la cuisine centrale préparent sur place tous les menus de A à Z « Au-delà des denrées labellisées, les repas sont également de qualité grâce à un personnel dévoué et impliqué dans la préparation de ces plats », souligne Claire Le Berre, adjointe au maire. Bien avant la loi Egalim, l’alimentation saine et équilibrée des écoliers a toujours été valorisée à Franconville. C’est d’ailleurs pour cette raison que la ville a choisi de conserver sa cuisine centrale au lieu de passer comme beaucoup de communes en délégation de service public ceci afin de maîtriser la composition et la réalisation des plats. « Nous répondons entre autres à la problématique écologique en consommant des fruits et légumes de saison pour éviter d’importer des produits venant de l’autre bout de la planète. Nous devons aujourd’hui revoir nos modes de consommation que ce soit pour les enfants, les producteurs locaux mais aussi pour la planète. Dans les écoles, nous nous devons de montrer l’exemple », estime l’élue.

Le saviez-vous ?

Ce que prévoit la loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, couramment appelée « loi EGalim » dans les cantines scolaires au 1^er janvier 2022 : 50% de produits de qualité et durables dont au moins 20% de bio. La ville a atteint cette obligation et l’a même dépassée :

• Rentrée 2019 : 40% de produits de qualité et durables (agriculture biologique et labellisée, circuits courts…)
• Rentrée 2020 : 60% de produits de qualité et durables (agriculture biologique et labellisée, circuits courts…)
• Rentrée 2021 : 80% de produits de qualité et durables (agriculture biologique et labellisée, circuits courts…)