Dans le cadre de leur 2^e année de DUT Génie Biologique à l’IUT de Cergy-Pontoise, trois jeunes femmes passionnées par les animaux ont souhaité leur venir en aide en construisant des abris. Elles ont imaginé de véritables petites maisons pour les chats, d’un mètre cube environ, afin qu’ils puissent venir s’y reposer et manger tranquillement.

Pour mener leur projet à bien, les trois étudiantes ont contacté l’association de protection animale Franconvilloise, l’Arche de Noé, qui a apporté son soutien à la proposition par la voix de sa Présidente, Mme Peysson. Sollicités également, Nadine Sense, adjointe au maire et Jacques Ducrocq, conseiller municipal délégué au bien-être animal, ont immédiatement répondu à l’appel qui s’intègre parfaitement aux objectifs définis par le label « Ville amie des animaux », obtenu il y a quelques mois par la ville.  En effet, la proposition de ces étudiantes a été la bienvenue dans la mesure où l’idée de départ des élus était d’installer des chats dans les maisons de retraite.

« C’est une très belle initiative ces abris, indique Jacques Ducrocq, car ce projet s’intègre dans l’idée de la protection animale défendue par la ville, mais a aussi une dimension écologique. En effet, à partir de matériel de récupération dont des planches de bois de toutes tailles et du polystyrène collectés, ces étudiantes construisent ces nids douillets étanches et isolés. Nadine Sense, moi-même et Jeanne Charrières-Guigno adjointe au maire allons rencontrer dans un premier temps le directeur de la maison de retraite Yvonne de Gaulle pour voir comment nous pouvons procéder à l’installation de 3 cabanes à chats dans l’établissement. Nous verrons ensuite s’il est possible d’étendre ce projet aux deux autres structures accueillant nos seniors, ce que nous souhaiterions. ».

Il y a deux avantages à cette initiative. Les bienfaits de la présence d’animaux ne sont plus à prouver.

« Les personnes âgées vont ainsi trouver du réconfort, indique Nadine Sense, une certaine joie à être au contact d’animaux dont la présence est très souvent apaisante mais aussi une activité qui va les maintenir en forme physique et psychologique. Nos amis félins seront certainement source de discussion, ils offriront des moments « câlins » et permettront notamment à nos ainés de sortir dans le parc pour aller à la rencontre des nouveaux pensionnaires, les nourrir ou leur apporter des soins ».

« La câlinothérapie ou ronronthérapie sont des méthodes qui se développent et permettent aux personnes de se sentir mieux, précise Jacques Ducrocq, car elles entrainent la production de sérotonine (« l’hormone du bonheur ») ainsi que d’endorphines qui agissent comme relaxant et anxiolytique tout en baissant la sécrétion de cortisol, molécule liée au stress. Les animaux ont donc un effet émotionnel positif d’autant plus important en ces temps de distanciation sociale et d’isolement affectif ».

Le deuxième avantage à ce projet est que les chats errants vont trouver ainsi un foyer. Bien entendu, ces chats seront stérilisés et vaccinés par un vétérinaire qui a accepté d’intervenir gratuitement ou à prix coûtants, ce qui limitera leur prolifération incontrôlée.

Bravo pour ce beau projet !