À l’occasion des Jeux Paralympiques, qui ont lieu à Paris du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre, coup de projecteur sur le sport adapté et le handisport à Franconville, proposés par plusieurs associations de la ville, dans une démarche inclusive.

Du sport pour tous. C’est ce que propose la Ville, ainsi que de nombreuses associations sportives, labellisées pour accueillir les personnes présentant un handicap moteur, visuel, auditif, physique, mental… Pour améliorer encore davantage cette intégration, Franconville a signé, il y a près de deux ans, la charte « Sport et Handicap » du Département du Val-d’Oise, qui vise à faciliter l’accès au sport pour tous en sensibilisant le grand public aux enjeux liés au handicap : cette initiative « s’inscrit dans une politique plus large d’inclusion et de promotion de l’égalité des chances, en accord avec les valeurs de solidarité et de respect des droits de chacun », explique Sabrina Fortunato, Adjointe au maire. « La volonté de la ville
est de s’adapter et d’être au plus proche des habitants. Nous soutenons les associations qui s’engagent dans cette voie », ajoute l’élue.

De nombreux défis sont à relever, au premier rang duquel l’accessibilité : « En complémentarité avec le Département, nous souhaitons notamment faciliter le transport pour les personnes en fauteuil roulant ». Quand des travaux sont engagés dans les infrastructures sportives, comme ce fut le cas ces derniers mois avec la livraison du complexe gymnique Ludivine Furnon, ou avec les nouveaux vestiaires du stade Jean Rolland, cette accessibilité est au cœur des préoccupations : « Il faut toujours y penser en amont, pour que l’accès PMR (Personne à Mobilité Réduite) soit le plus efficient possible », précise Sabrina Fortunato. « Stéphane Pontier, plongeur au Club d’activités subaquatique de Franconville (SCAF), et qui se déplace en fauteuil roulant, teste lui-même la praticabilité des structures sportives ».

Autre facteur d’amélioration de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le sport : la formation des membres des associations, afin de proposer de plus en plus de sessions adaptées, et pour que le handicap ne soit pas un obstacle à la pratique d’une activité sportive.