La scolarité et l’épanouissement des jeunes Franconvillois, futurs citoyens, a toujours été la priorité de Franconville. Dans la volonté de garantir une école à taille humaine, un nouvel établissement primaire sortira de terre d’ici trois ans.
Cela a été annoncé lors de la cérémonie des vœux de l’équipe municipale en janvier. D’ici trois ans, Franconville comptera une nouvelle école primaire. Ce projet s’inscrit dans la volonté de préserver et garantir aux enfants et adolescents des écoles à taille humaine où l’enseignant tout comme ses élèves travaillent dans les meilleures conditions qui soient. Si 2018 a marqué le retour à la semaine scolaire de quatre jours, elle a également été rythmée par d’importants chantiers au niveau des écoles. Il y a eu l’inauguration de l’école maternelle de la Fontaine Bertin, le début de l’extension et de la réhabilitation de l’école maternelle Jules Ferry, l’acquisition de la parcelle voisine de l’école de la Gare René Watrelot en vue de son extension, la sécurisation des écoles avec la mise en place progressive du système de visiophonie.

En 2019, la municipalité ne compte pas ralentir le rythme de ses efforts pour mettre à bien des projets nécessaires. « Cette année, des rencontres avec les délégués des parents d’élèves seront organisées le samedi matin pour pouvoir échanger selon les secteurs de chacun en complément des conseils d’écoles, a annoncé Xavier Melki en janvier dernier. Les travaux d’extension et de réhabilitation de l’école maternelle Jules Ferry prendront fin d’ici à la fin de l’année. Ceux de l’école de la Gare René Watrelot seront engagés avec notamment la démolition de l’immeuble voisin. Enfin, pour optimiser l’espace dans les établissements scolaires, une nouvelle école primaire (maternelle et élémentaire) verra le jour sous trois ans. Le nombre d’élèves accueillis actuellement dans les écoles franconvilloises est le même qu’en 1989 à une dizaine d’enfants près. Seuls les lieux de vie scolaire ont évolué et ce, dans le cadre d’une politique d’anticipation bien pensée. « Nous souhaitons garder des écoles à bonne taille, à l’image de ce qu’ont fait Francis Delattre et Marie-Christine Cavecchi lorsqu’ils ont demandé le troisième collège, explique Xavier Melki qui rappelle que les communes ne sont pas responsables des ouvertures de classes, l’éducation nationale étant seule décisionnaire. Nous voulons continuer d’accueillir les jeunes Franconvillois dans les meilleures conditions qui soient tout en allégeant les effectifs d’où notre volonté de construire une nouvelle école. A terme, cela permet aux enseignants d’exercer dans un bon cadre et de libérer des salles pour leur donner une vocation pédagogique. Comme pour tous les gros projets, les contours de cette future structure seront discutés avec la population.
Si un bon environnement d’apprentissage est important pour les élèves, les actions menées durant la scolarité se révèlent elles-aussi bénéfiques pour nos futurs citoyens. La municipalité prend à cœur de tirer le meilleur des élèves franconvillois à travers des actions de prévention et de sensibilisation. Des campagnes de prévention au tabagisme, au brossage des dents, au lavage des mains sont régulièrement menées par le service hygiène dans les écoles.
Pour sensibiliser les enfants à la nature et à la préservation de l’environnement, des plantations sont réalisées deux fois par an par les élèves de maternelle encadrés par les agents des espaces verts. La prévention routière et piétonne est assurée avec le dispositif Permis Piéton mis en place il y a une dizaine d’années pour les élèves de CE2. D’autre part, les enfants sont sensibilisés au tri des déchets et au gaspillage alimentaire avec des ateliers réalisés par le Syndicat Emeraude qui intervient ponctuellement dans toutes les classes. Plus récemment, a été mis en place, en 2016, un système de compostage sur chaque site de restauration scolaire. « Les enfants deviennent de cette façon des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire , explique Claire Le Berre, Maire adjoint. Une manière de sensibiliser aussi les parents à travers l’expérience des enfants. « Depuis février, la brigade équestre lancée l’an passé dans les rues de Franconville intervient dans les écoles élémentaires et maternelles afin de faire découvrir ses fonctions, ses missions au quotidien et sa relation privilégiée avec le cheval. C’est un moyen pour les policiers de créer du lien avec ces futurs citoyens, ajoute l’élue.
De même, la culture et les activités sportives sont primordiales pour le développement des enfants et adolescents et cela passe, à Franconville, par des actions éducatives culturelles et sportives innovantes. « Le temps scolaire est également un temps d’éveil culturel et artistique. C’est la politique mise en place par la ville depuis de nombreuses années, souligne Claire Le Berre. La ville propose des cycles piscine patinoire, arts du cirque à partir de la grande section de maternelle, des spectacles gratuits à Saint-Exupéry en temps scolaire, la découverte des pratiques musicales, éveil artistique dès la maternelle avec l’intervention d’enseignants du Conservatoire. Depuis dix ans, les dispositifs « Orchestre à l’école et « Orchestre au collège » ont investi les classes et ont permis d’initier des dizaines d’enfants à la musique à travers la pratique de différents instruments mis à leur disposition pendant leur cycle. Ces dispositifs ont été reconduits une nouvelle fois par la ville à l’école de la Fontaine Bertin et au Collège Jean-François Clervoy pour trois ans.
De plus, hors temps scolaire, dès 2015, la ville a pris part au projet Demos mené pour le Val-d’Oise avec Ermont, Taverny et Bessancourt ainsi une quinzaine d’élèves franconvillois des quartiers prioritaires, âgés de 10 à 14 ans, ont été initiés à la pratique collective d’un instrument. Fin 2018, ils se sont produits avec tous les autres en orchestre symphonique à la Philharmonie de Paris. « Ces jeunes découvrent ainsi le monde de la musique et le plaisir d’apprendre et de jouer. souligne Claire Le Berre, maire-adjoint.
Dans un autre domaine, toutes les classes de la commune, de la petite section de maternelle au CM2, ont la possibilité de s’inscrire au dispositif « Un auteur dans la classe ». Une exposition du travail mené avec les enfants est d’ailleurs proposée en fin d’année avec les auteurs. Les jeunes Franconvillois sont également initiés à la programmation informatique et à la robotique via les robots Thymio et Bluebot financés par la ville. Des défis et challenges interclasses sont réalisés en fin d’année lors d’une semaine où toutes les écoles se confrontent . « Tous ces dispositifs sont mis en place et pérennisés pour donner aux enfants une ouverture d’esprit et éveiller tous leurs sens, explique Claire Le Berre. Il s’agit des citoyens de demain et il est nécessaire de leur permettre d’élargir leur champ de connaissances, d’acquérir les bonnes pratiques et de s’ouvrir aux autres ainsi qu’au monde extérieur en perpétuelle évolution. C’est favoriser l’égalité des chances et c’est assurer pour tous un sentiment de bien-être à l’école pour permettre aux enfants de s’épanouir et de s’ouvrir vers de nouvelles pratiques. Toutes ces actions, évidemment, ne sont rendues possibles que par la collaboration et l’investissement des enseignants impliqués dans ces projets.
Un plan contre le décrochage scolaire et pour l’insertion professionnelle :
Franconville a été retenue par la région Ile-de-France pour bénéficier de l’Opération Quartiers Solidaires encadrée par l’association Bleu Blanc Zèbre. Ce dispositif est mis en place sur une durée de trois ans pour aider des villes franciliennes à lutter contre le décrochage scolaire et promouvoir l’insertion professionnelle. Un domaine dans lequel Franconville réalise déjà de nombreuses actions à travers la politique de la ville dans les Maisons de Proximité et les ateliers et événements proposés tout au long de l’année par la Mission Locale Val Parisis, située rue de la Station. « C’est une grande chance, nous sommes ravis et honorés de pouvoir faire partie de ce plan, se réjouissent Claire Le Berre et Jean-Hubert Montout, Maires adjoints. Avec lui, nous espérons pouvoir faire encore plus pour aider les décrocheurs ou les jeunes cherchant à se lancer dans la vie active. Ce dispositif peut beaucoup apporter aux jeunes franconvillois. » Pendant ce cycle de trois ans, le service scolaire est amené à travailler en lien avec le service de la politique de la ville sur cette problématique. Un diagnostic sera réalisé dans un premier temps, puis les partenaires, l’Éducation nationale, les associations locales et la Ville détermineront les solutions envisageables pour aider les jeunes Franconvillois dans la poursuite de leurs études ou dans leur insertion professionnelle.
Nouveau ! La brigade équestre à la rencontre des écoliers
C’est une première pour les élèves de Franconville. Depuis le mois dernier, l’unité de police montée qui a vu le jour il y a près d’un an effectue des interventions dans les cours d’écoles. Une manière de familiariser les plus jeunes avec le métier de policier par l’intermédiaire du cheval. Pour les écoliers, cette présentation animée par au minimum deux agents de la brigade équestre et deux auxiliaires équins participe à leur développement corporel, psychologique et social. Tous doivent adapter leurs comportements en fonction de celui du cheval, développer des conduites responsables et autonomes et maîtriser la langue pour communiquer aussi bien avec les policiers de la brigade qu’avec les chevaux. Ces séances débutent par une phase théorique présentant les chevaux, ainsi que la brigade équestre puis se poursuivent sur la partie pratique. Les enfants peuvent alors entrer en contact physique avec l’animal au cours d’un atelier de pansage.
