Les petits ruisseaux font les grandes rivières… Consommation, alimentation, transports… Les petits gestes que les uns et les autres appliquent au quotidien peuvent avoir un impact important sur l’environnement.

Une consommation responsable est l’une des premières étapes pour réduire la production de déchets. Elle se traduit notamment par l’utilisation de piles rechargeables, la réduction de la consommation de papier en demandant par exemple à recevoir ses factures par Internet ou en refusant de recevoir les publicités dans notre boite aux lettres, mais aussi par une alimentation locale et de saison. Les achats de produits en vrac et l’utilisation de cosmétiques solides sont des initiatives de plus en plus plébiscitées par les consommateurs et permettent de réduire le gaspillage et les emballages. Depuis deux ans, les plastiques à usage unique disparaissent peu à peu des magasins. Pour limiter l’impact sur l’environnement et quand cela est possible, il convient de penser à réparer ou faire réparer nos objets plutôt que de racheter de manière systématique.

À l’origine de 30% des émissions de CO² selon l’Ademe, il est important de penser à une utilisation raisonnée des transports. Tous les déplacements ne nécessitent pas que nous prenions la voiture. Pour diminuer son empreinte carbone, il est ainsi conseillé de privilégier les transports en commun, l’achat ou la location de véhicules électriques, le covoiturage et la marche à pied ou le vélo pour les déplacements effectués sur une courte distance.

Optimiser la consommation d’énergie figure également parmi les gestes que chacun peut appliquer simplement et qui permet parfois de faire des économies. Très énergivores, certains appareils de notre quotidien peuvent également s’adapter à une consommation plus écoresponsable. Baisser d’un degré la température affichée par les radiateurs permettrait de faire 7% d’économies sur la facture d’électricité. Un cycle de machine à laver à 40°C consommerait trois fois moins qu’un programme à 90°C. De la même manière, un lave-vaisselle tournant à 60°C plutôt qu’à 90°C permettrait de réduire de 30% la consommation d’énergie. D’autre part, l’électricité verte est une excellente alternative écologique et économique.

Comment se passer des plastiques à usage unique ?

Le plastique, ce n’est pas fantastique. Cette matière artificielle apparue au XIXe siècle et devenue omniprésente fait aujourd’hui de lourds dégâts dans la nature et cette pollution coûte cher. Faisons le choix du durable !

2040 D’ici moins de vingt ans, la France s’est engagée à travers la loi anti-gaspillage à mettre fin aux plastiques à usage unique. Certains objets ont déjà disparu de notre quotidien comme les sacs en plastique jetables auparavant proposés en caisse. Les pailles, les cotons-tiges, les couverts, les assiettes, les « touillettes », les tiges de ballons, les pics à steak, les gobelets ainsi que leurs couvercles en plastique mais aussi les récipients et boîtes en polystyrène expansé comme celles utilisées dans certains restaurants auront bientôt définitivement disparus.

Une première étape pour alléger la planète des millions de tonnes de déchets qui finissent chaque année dans la nature et impacte non seulement la faune et la flore mais aussi l’économie. Si rien n’est fait, le coût de la pollution aux plastiques en Europe étalé jusqu’en 2030 est estimé à 22 milliards d’euros et selon la commission européenne, 70% des déchets marins seraient constitués de ces objets à usage unique. Le Parlement européen s’est ainsi engagé en mars 2019 à interdire leur fabrication à partir de 2021 dans toute l’Union européenne.

À compter du 1er janvier 2021, les fabricants ont six mois pour écouler leurs stocks.

Pas de panique ! Des solutions alternatives excitent. Le bambou, l’inox, le bois, le carton ou le verre font très bien l’affaire et sont de plus en plus développés par les industriels. Les gobelets en plastique peuvent être remplacés par des gobelets en carton ou plus simplement par une tasse. De même, préférez les touillettes fabriquées en bois, les couverts jetables conçus en bois, en inox ou en bambou, les assiettes en carton, les pailles en amidon et en papier les cure-oreilles écologiques ou encore les Thermos ou des gourdes aux bouteilles en plastique. Pour tenir les ballons gonflables, la ficelle est une bonne alternative aux tiges en plastique. Enfin, les boites hermétiques sont également une meilleure alternative que le film étirable et l’aluminium que l’on utilise pour conserver nos aliments au réfrigérateur.