Franconville – Toute une histoire !

La maladrerie Saint-Marc, le périple vers la guérison

La maladrerie ou léproserie de Saint-Marc a été fondée comme tous les établissements similaires, pour recevoir les soldats ramenés des croisades et infectés par la lèpre.

Placée entre Franconville et Cormeilles probablement à l’initiative de l’Abbaye de Saint-Denis. Sa première mention connue date de 1229, mais elle a sans doute été construite plus tôt. Son rayon d’action ou, pour être plus précis, sa prisée, couvrait douze paroisses Elle était dotée d’une chapelle, et même d’un chapelain. Cet édifice portait le nom de Saint-Marc.

En 1585, la maladrerie de Franconville a été appelée Hôtel-Dieu de Saint-Marc, puis hôpital. Par un édit de 1664 (confirmé en 1672), à l’instigation de Louvois, Louis XIV a rattaché les maladreries à l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et du Mont-Carmel. Ces établissements deviennent alors des sortes de « commanderies », avec revenus et bénéfices. La chapelle a été rasée en 1733 puis reconstruite, plus petite, au bord du chemin de Pontoise. Cette chapelle n’avait ni clocher, ni cloche.

Les bâtiments de la maladrerie, tombés en ruine, furent démantelés en octobre 1752, l’ensemble n’étant plus qu’une ferme. En 1840, le domaine de Saint-Marc appartenait à l’hôpital d’Argenteuil.

De nos jours, il ne reste plus rien de ces bâtiments.

Les secrets du Château Cadet de Vaux

Son histoire débute en 1758. Premier propriétaire des terres et du château, Jean-François Becquet occupa les lieux jusqu’à sa mort en 1776. La propriété est louée au comte de Lavergne, Louis-Elizabeth de Tressan qui est lieutenant général des armées du roi puis est cédée, après son décès, au Marquis de Myons qui prend possession des arpents, du Bois de Saint-Marc et des maisons alentours. Quant à la propriété principale, elle est vendue à un certain Antoine Alexis Cadet de Vaux. Journaliste, chimiste et écrivain, ce personnage a marqué la mémoire et le paysage de Franconville. À la Révolution, la vie de Cadet de Vaux prend un tournant. Nommé commandant de la Garde nationale de Franconville et président du Conseil général du Département, il devient agronome et crée notamment le gleuco-oenomètre, un appareil destiné à la viniculture pour indiquer le moment propice pour décuver le raisin. Cadet de Vaux s’engage pour la nature, dénonce les méfaits de la déforestation et alerte sur la diminution des eaux. D’autre part, Cadet de Vaux est à l’initiative de la signalisation routière. Grâce à lui, des panneaux indiquant le nom de Franconville la Garenne sont sortis de terre dès 1791.

Le bouclier de Brennus, véritable emblème du rugby français

Pour créer en 1892 le trophée qui sera surnommé plus tard « le bout de bois », le graveur, passionné de cyclisme et de rugby Charles Brennus fait appel au baron Pierre de Coubertin afin de dessiner le médaillon du bouclier. Le premier bouclier est décerné la même année au Racing club de France et récompense depuis lors les champions de France de rugby. En 1895, Brennus fonde et préside le Sporting club universitaire de France rugby (SCUF). Il est membre de la première équipe du club et occupe même le poste de capitaine. Brennus préside la commission de rugby et s’illustre comme l’un des meilleurs arbitres français. En 1920, la commission laisse place à la Fédération Française de Rugby (FFR) et Brennus en devient le président d’honneur. Des membres de sa famille reposant au cimetière de Franconville, il y a lui-même été inhumé en 1941, un bouclier représenté sur sa tombe comme un dernier hommage au père du rugby français.

Plus d’infos : www.aeppf.fr

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