Face aux enjeux environnementaux, la ville se mobilise et réalise de nombreux travaux, notamment pour réduire sa consommation énergétique. De plus, au quotidien, de nombreuses actions écologiques sont menées.
À Franconville, la préoccupation environnementale n’est pas nouvelle. Dans de nombreux domaines, la ville agit au quotidien. Tour d’horizon des actions menées et à venir.
L’un des atouts majeurs de Franconville, c’est son patrimoine naturel de qualité, avec 220 hectares d’espaces verts. D’une surface de 55 hectares à lui seul, le Bois des Éboulures est « le poumon vert de la Ville. Les autres jardins publics sont autant d’espaces de respiration dans la zone urbaine : le Parc de la Mairie est labellisé par la Région Ile-de-France, au titre du dispositif « 500 petits patrimoines naturels en Ile-de-France » tandis que celui du Château Cadet de Vaux est « patrimoine d’intérêt régional ».
Afin de favoriser la biodiversité nocturne, le Parc Cadet de Vaux est en trame noire, c’est-à-dire qu’aucun point d’éclairage n’est allumé la nuit.
De nombreux arbres remarquables peuplent notre ville comme quatre Séquoias, des Ifs, dont un Tortueux labellisé, des Chênes de Hongrie, des Cèdres du Liban et de l’Atlas, des Ginko biloba, des Pins sylvestres, des Hêtres pourpres, deux Cyprès chauves qui bavardent au bord de l’eau au Parc Cadet de Vaux, un Liquidambar…
La ville entend poursuivre ses plantations d’arbres (Chênes verts, Chênes communs photinias, Érables champêtres, Liquidambars…). A titre d’exemple 40 arbres et 1 000 arbustes ont été plantés aux abords du citystade du Bois des Eboulures et de l’aire de jeux Le Jardin des Lutins.
« Je demande à privilégier des plantes vivaces plutôt que des annuelles car, d’une part, elles repoussent d’une année à l’autre, et, d’autre part, elles bénéficient aux insectes pollinisateurs », explique Nadine Sense, Adjointe au maire.
De nombreuses actions ont été mises en œuvre au Bois des Éboulures, pour favoriser la biodiversité et la nidification : fauchage tardif, création de lisières, installation de nichoirs à mésanges…
Afin de préserver la faune et la flore, des partenariats sont noués avec des associations, comme la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). De plus, grâce au rucher situé chemin
des Pommiers Sauniers, l’association Des Abeilles à Franconville (D.A.F. 95), contribue à la sauvegarde des abeilles.
Très attachée au développement de la nature en Ville, et afin de faire face aux différents enjeux climatiques, Franconville multiplie les initiatives, parmi lesquelles :
- La végétalisation de l’ancien cimetière et des cours d’école (école élémentaire des Quatre-Noyers, Bel-Air, Jules Ferry).
- La végétalisation des rues lors des travaux de requalification de voirie (rue des Frères Marcel et Louis Braet, rue Lucien Berger).
- La restauration des abords de l’aire de jeux Le Jardin des lutins, du Citystade du Bois des Éboulures et celui de la Fontaine Bertin (plantation d’arbres, de massifs arbusifs et engazonnement, voir ci-dessus).
- La création d’un parc situé à proximité du complexe gymnique Ludivine Furnon (plantation d’une trentaine d’arbres et de plantes herbacées, et mise en place de nichoirs, de gîtes qui permettent à la faune de se développer, préservant ainsi la biodiversité).
- La plantation d’arbres, d’arbustes et de couvre-sols au square de la Crique aux Trésors.
« Ile-de-France Nature, la Région et le Conseil départemental du Val-d’Oise ont soutenu financièrement certains de ces projets ». précise Nadine Sense.
Ces îlots de verdure sont autant d’espaces de respiration en ville, alors que les températures, notamment en été, ne cessent d’augmenter. Les arbres jouent un rôle essentiel dans la purification de l’air, en absorbant le dioxyde de carbone et en libérant de l’oxygène via le processus de photosynthèse, et apportent de la fraicheur en ville.
« On doit végétaliser la ville pour lutter contre le changement climatique. Mais attention, il ne faut pas végétaliser n’importe comment. Cela doit être réfléchi et assumé. C’est végétaliser pour durer, et non pas pour remplacer des arbres dans 5 ans. », explique Nadine Sense.
En effet, la création d’oasis dans les cours de récréation des écoles de la ville a de multiples avantages : rafraîchissement de l’air ambiant, préservation de la biodiversité, filtration des polluants atmosphériques… La végétalisation du cimetière revêt également une grande importance, comme l’explique l’élue : « Ce ne doit pas être un endroit triste. Bien au contraire il faut qu’il soit accueillant pour les personnes qui souffrent de la perte d’un être cher. Cela peut aider de savoir que son défunt repose dans un endroit fleuri, coloré, serein… ».
Lors du Conseil municipal du mois d’octobre, la Ville a adhéré au Barème d’évaluation de l’arbre de Vie. Cet outil permet de connaître la valeur des arbres et ainsi de mieux les préserver. Ce calculateur mis à disposition des propriétaires de patrimoine arboré, qu’ils soient publics ou privés, est gratuit. Il permet d’attribuer à chaque arbre un indice sur son état de santé et définit aussi sa valeur financière. Il prend en compte toutes les caractéristiques de l’arbre : espèce, âge, hauteur, diamètre, intensité du bois, rôle écologique, facteur allergisant, agrément pour la population…