« C’est un vieux sport qui s’est développé dans le milieu militaire. Les soldats en faisaient pour s’entretenir et cette discipline a été inscrite aux premiers Jeux Olympiques en 1896. »

Lorsque l’on parle de gymnastique avec lui, Gilles Bouquet se révèle être une véritable encyclopédie. Professeur d’EPS au Collège de l’Épine-Guyon depuis des décennies, il représente la mémoire de l’Albonaise dont il a rejoint les rangs étant enfant quatre ans après sa création en 1966. « L’Albonaise tient son nom du Comte d’Albon qui résidait à Franconville et a créé le club », raconte-t-il.

Très vite, Gilles Bouquet a pratiqué la discipline à tous les niveaux et a décroché plusieurs titres départementaux, régionaux. Il a également participé aux Championnats de France et à des compétitions internationales militaires. « J’ai fait de la compétition jusqu’à 34 ans et je m’y suis remis avec la création au club de la section Team Gym il y a six ans. C’est une discipline qui réunit du trampoline, de l’acrobatie et un mouvement d’ensemble », explique Gilles Bouquet, entraineur au club depuis 1976.

Ce gymnaste qui a fait partie de l’équipe de France militaire au Bataillon de Joinville a d’ailleurs transmis sa passion à deux de ses fils dont l’un a été plusieurs fois Champion de France et l’autre brille dans la discipline en tant que compétiteur et entraineur. Gilles Bouquet s’occupe également de la formation des jeunes gymnastes au sein de l’Albonaise et encadre le sport étude gymnastique depuis sa création à Franconville en 1989. « Ce sont des jeunes dont les horaires sont aménagés pour finir les cours plus tôt dans la journée de manière à pouvoir s’entrainer une quinzaine d’heures par semaine et accéder ainsi à une pratique de haut niveau », précise Gilles Bouquet, juge national depuis vingt ans.

Selon lui, la gymnastique est la base de nombreux sports, essentielle pour le développement de l’enfant, complète au niveau de la motricité et ce sport inculque « les valeurs du travail, du dépassement de soi, de la rigueur, de l’exigence et de la volonté » souligne Gilles Bouquet