Le métier d’animateur enfance.

Il encadre et anime les journées des enfants dans les accueils de loisirs du matin au soir et également durant les journées d’école lors de la pause méridienne.

Lumière sur le métier d’animateur enfance.

À 26 ans, Jean- Baptiste a choisi de faire de l’animation sa profession. Depuis cinq ans, il exerce le métier d’animateur à Franconville avec entrain et bienveillance. Ses journées débutent à 7h avec l’arrivée des enfants à l’accueil de loisirs. À 8h40, conformément aux protocoles sanitaires mis en place les écoliers regagnent les différentes classes en évitant le brassage. « On reprend ensuite à 11h25 avec l’appel en classe avant les deux services à la cantine. Nous alternons à ce moment-là entre l’encadrement des enfants pendant leur repas et celui des enfants qui sont en activités dans la cour en attendant de passer à table », explique Jean-Baptiste.

Missions multiples

Avec la crise sanitaire, ses missions se sont multipliées et certaines ont été renforcées. Les animateurs doivent en effet veiller au port du masque de chaque enfant et au lavage des mains systématique avant, après le service et avant le retour en classe. « Nous faisons alors remonter les élèves dans leur salle de cours en attendant l’arrivée du professeur des écoles », indique l’animateur qui doit faire son retour à 16h15 pour le goûter. Il procède à l’installation des tables et de l’encadrement de ce moment de partage. « Après, nous proposons des activités diverses pour les enfants en attendant que les parents viennent les chercher », poursuit-il. La journée se termine alors pour les animateurs à 19h15 lorsque l’accueil de loisirs ferme ses portes. Le mercredi, les animateurs sont mobilisés toute la journée dans une structure d’accueil Enfance.

Ce qui motive Jean-Baptiste durant ses journées de travail, c’est le contact humain. À l’instar des instituteurs, les animateurs passent énormément de temps avec les enfants qu’ils accompagnent dans leur scolarité et la pause méridienne. « Nous participons aussi à leur éducation, nous veillons au respect de la politesse, nous les sensibilisons sur de nombreuses choses comme le gaspillage et le tri et nous leur donnons petit à petit des responsabilités », précise Jean-Baptiste. Pour assurer leurs missions, les animateurs doivent faire preuve de patience, savoir travailler en équipe, être enjoués et être à l’écoute des enfants et des parents. Mais cela, Jean-Baptiste en a conscience depuis qu’il a passé son Bafa en 2016. « Dans le cadre de la partie théorique, on nous explique les bases de l’animation. J’ai ensuite passé mon stage quelques mois plus tard. Durant deux semaines, j’ai travaillé en immersion à l’accueil de loisirs Croc’Loisirs avec d’autres animateurs », raconte t-il. Enfin, pour la troisième étape de sa formation, Jean-Baptiste a décidé de se spécialiser dans l’accueil collectif de mineurs âgés de 6 à 12 ans. Pour devenir animateurs, il y a également d’autres voies comme le CPJEPS Certificat Professionnelle de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport, le BPJEPS Brevet Professionnelle de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport et le Cap Petite Enfance.

 

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