Le métier de jardinier

L’ouvrier paysagiste est un spécialiste de l’aménagement et de l’entretien des parcs, jardins et espaces verts. Il prépare les sols, retourne la terre, apporte des engrais, réalise des semis, installe les pelouses, plantes, arbres et arbustes… Coup de projecteur sur un beau métier proche de la nature.

Entretien, plantation, création… Le métier de jardinier municipal couvre de nombreuses tâches et celles-ci s’adaptent aux saisons. L’hiver, les agents des espaces verts se concentrent sur la confection des décorations de Noël et la création de massifs notamment au niveau des ronds-points mais aussi dans les parcs et squares. « On engazonne à partir de mars selon les températures, explique Benjamin, agent des espaces verts depuis six ans. À la mi-avril, nous commençons la tonte du gazon. Nous préparons des jardinières en avril sous serre et plantons des annuelles et vivaces en mai ainsi que des bulbes et biannuelles en octobre. À partir de juin jusqu’à la fin du mois d’août, nous arrosons aux heures les moins chaudes selon les besoins de la végétation avec une attention particulière pour les jardinières et suspensions. » En plus de la taille, des plantations ou de l’arrosage l’été, les jardiniers assurent le ramassage des papiers sur les gazons ou aux abords des espaces verts. « Il y en a énormément et de plus en plus, nous y consacrons du temps et ce sont des heures d’entretien en moins pour la nature. C’est dommage car ce ne sont pas les poubelles qui manquent », souligne l’agent. Les agents des espaces verts s’attachent à favoriser le retour de la biodiversité notamment en attirant les insectes butineurs, les amphibiens, les oiseaux ou encore les rongeurs comme les mulots avec notamment le fauchage tardif mis en place sur la Butte Jacky Ferand et aux Grands Jardins. « Nous semons également du gazon fleuri pour que les insectes pollinisateurs puissent trouver du pollen un peu partout. Et grâce aux hôtels à insectes, différentes espèces ont des endroits où cohabiter », ajoute Benjamin. Des nichoirs à mésanges ont été installés dans le Bois des Éboulures et dans le Parc Cadet de Vaux. Ces aménagements servent de refuges pour les oiseaux qui disparaissent peu à peu des campagnes à cause de l’utilisation des pesticides et de la disparition des petits bois et des haies que l’on trouvait auparavant entre les champs.

Gestion différenciée

Le paillage est également un dispositif simple pour aider la nature à se développer et se protéger sans l’utilisation de produits phytosanitaires. Une fois que les agents ont procédé au désherbage, ils ajoutent du chanvre concassé, une sorte de foin, et du bois broyé autour des plantations. Objectif : ralentir naturellement la pousse des mauvaises herbes et protéger les plantes du froid.

Parcours

Pour faire ce métier, les intéressés peuvent passer un CAP par exemple au lycée Saint-Jean, à Sannois. Il est aussi possible d’approfondir sa formation comme Benjamin qui a passé un BPA option « aménagements paysagers » après l’obtention du CAP, puis un brevet professionnel de niveau baccalauréat. En 2019, le jeune agent a décroché la médaille de bronze au Concours des Meilleurs Apprentis de France. Une fierté pour lui qui a voulu faire d’une passion son métier. « Je suivais déjà des ateliers jardinage plus jeune et ça m’a donné très vite envie de travailler dehors », confie-t-il. Une solide constitution physique et une bonne résistance aux conditions climatiques sont nécessaires pour exercer ce métier sans oublier de bonnes connaissances sur les végétaux, un certain sens de l’esthétique et de l’organisation.

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