Elles assurent tout au long de l’année le nettoyage, le séchage et la distribution du linge des crèches, des maternelles et des structures de restauration scolaire. Focus sur le métier de lingère communale.
La lingerie fait partie des services essentiels de la Ville. Y est entretenu l’ensemble des textiles utilisés dans les établissements communaux. Chaque jour, un agent se rend dans les différentes structures Petites Enfances de Franconville pour collecter le linge du jour précédent. Il récupère également chaque début de semaine celui des cantines scolaires et accueils de loisirs. Le linge est ensuite directement acheminé à la lingerie située au Centre Technique Municipal.
Sur place, une équipe de six lingères fait tourner les machines, sèche, repasse et plie le linge. « Nous repassons les torchons, les blouses des agents de restauration scolaire communaux, les nappes… », énumère-t-on à la lingerie. En plus de l’entretien du linge communal, ces agents ont pour mission la confection et l’entretien des rideaux utilisés dans les bâtiments municipaux et les écoles.
Sirine est l’une de ces lingères travaillant avec professionnalisme afin que le linge soit toujours propre et repassé. Elle a intégré le service en 2012 et connait son métier sur le bout des doigts.
« Nous faisons les mêmes tâches quotidiennement, explique-t-elle. Il suffit d’être organisé, minutieux et dynamique car c’est un travail physique. Il faut également pouvoir faire face aux urgences et savoir travailler en équipe. » Avant d’intégrer la lingerie, Sirine travaillait en tant que vestiairiste au Centre de Sports et Loisirs.
Aucune formation n’est obligatoire pour cette profession et les parcours sont variés parmi les membres de son équipe. Selon Sirine, pour faire ce métier, il faut connaître les bases de la couture et du repassage ainsi que les différents programmes et techniques à respecter pour blanchir et laver le linge. « On apprend souvent de fil en aiguille et avec l’expérience. Le but est d’entretenir au mieux le linge et de le faire durer dans le temps », souligne-t-elle.