Le service scolaire attentif aux écoliers

Depuis deux mois, la vie scolaire a repris son cours malgré la crise sanitaire avec un beau programme : ouverture de cinq classes, fin des travaux à l’école Jules Ferry, initiation aux échecs dès l’école élémentaire.

Cette rentrée a vu l’ouverture de cinq nouvelles classes dont trois dans les écoles maternelles de la Fontaine Bertin, Montédour et Carnot et deux dans les écoles élémentaires de l’Épine-Guyon 2 et de Jules Ferry. « L’ouverture de nouvelles classes a été actée par l’Éducation nationale et la ville a anticipé la dotation de l’équipement et du mobilier nécessaire à l’aménagement de ces nouvelles salles », explique Claire Le Berre, Adjointe au maire.

Avec 2567 inscrits en élémentaire et 1701 en maternelle, les élèves sont légèrement plus nombreux en cette rentrée. Déjà appliqué pour le retour en classe début juin, le protocole sanitaire a été assez peu modifié si ce n’est le port du masque rendu obligatoire durant tout le temps scolaire pour les personnels encadrants. De même, toutes les sorties et activités culturelles et sportives ont été maintenues avec des réaménagements pour répondre à l’exigence sanitaire. Le lavage des mains systématique et l’aération des locaux sont toujours d’actualité. Pour éviter les points contact à la cantine, les enfants sont servis directement à table par les encadrants (Atsem en maternelle et animateurs en élémentaire).

Nouveauté en cette rentrée, une convention entre la ville et le Club d’échecs de Franconville est en cours de signature afin d’initier les élèves à cette pratique dès le plus jeune âge.

« C’est un projet pédagogique mené en adéquation avec le Plan Mathématiques. C’est une activité ludique qui mobilise la logique, développe la stratégie et la rigueur. Cela ne peut être qu’un plus pour les enfants », souligne Claire Le Berre. Un animateur de l’Échiquier de Franconville interviendra d’ici peu dans les classes élémentaires de CM1 qui bénéficieront en tout de dix séances d’apprentissage.

Nouvelle école maternelle Ferry flambant neuve

En novembre, les élèves inscrits à la maternelle Jules Ferry vont faire leur rentrée dans des locaux flambant neufs. Après deux ans de travaux d’extension et nécessaires à la réhabilitation de cette école située juste en face du Parc Cadet de Vaux et près du Conservatoire, le déménagement des classes jusque-là déployées a eu lieu lors des vacances scolaires. « Ce chantier avait pour but de rassembler les sept classes maternelles au sein d’un même bâtiment, rappelle Claire Le Berre. Depuis des années, l’école maternelle était répartie dans deux bâtiments distincts. Il s’agissait d’améliorer la sécurité, le confort des élèves et de leurs professeurs et de renforcer dans le même temps la cohésion au sein de l’équipe éducative. » Au-delà des travaux intérieurs et extérieurs, l’école répond dorénavant aux exigences d’accessibilité PMR. Malgré la crise sanitaire et des conditions de travail plus restrictives, les entreprises en charge du chantier ont œuvré pour livrer l’école maternelle pour les vacances.

Et les travaux dans les écoles ne sont pas terminés. Pour permettre l’extension de l’établissement de la Gare-René Watrelot, le bâtiment voisin a été démoli durant les vacances de la Toussaint. Avant cela, une étude de faisabilité a été menée à bien et présentée en Conseil d’école à l’équipe pédagogique ainsi qu’aux parents d’élèves élus. Le projet inclut six nouvelles classes et des locaux dédiés pour les accueils de loisirs. « La volonté de la commune était surtout d’agrandir les cours de récréation et de doter le groupe scolaire d’un plateau sportif », explique Claire Le Berre.

Questions à Claire LE BERRE Adjointe au Maire déléguée aux Affaires scolaires et Restauration

 Selon une enquête menée par l’agence des statistiques du Ministère de l’Éducation (la DEPP) et relayée début octobre par les médias, 54,4 % des élèves (contre 42,4 % en 2014) ont des acquis « fragiles », voire insuffisants en mathématiques. A Franconville, il a été décidé cette année de faire bénéficier aux écoliers des classes élémentaires d’un apprentissage des échecs. Pour quelles raisons, selon vous, est-il important de repenser l’enseignement des mathématiques ?

Cette matière fondamentale peut faire peur. Certains enfants pensent à tort qu’ils ne sont pas doués pour les maths ou qu’ils n’aiment pas ça, alors qu’ils ont une appétence pour la programmation par exemple, enseignement développé dans nos écoles depuis 5 ans. Nous avons doté nos écoles primaires de robots Thymio qui circulent de classe en classe selon un planning p réétabli. Face au succès obtenu, la ville complète son capital de petits robots chaque année. L’introduction des échecs à l’école va aussi permettre d’appréhender différemment l’enseignement des mathématiques et développer certaines compétences comme se repérer dans l’espace, la mémoire, la stratégie, mais aussi le respect des règles, l’autonomie, la concentration et le contrôle de soi. »

Avez-vous pensé à d’autres plans d’actions de ce type pour améliorer avant l’entrée au Collège les performances en arithmétique et en géométrie les années à venir ?

La clé est selon moi de commencer très tôt cette pédagogie alternative, c’est pourquoi cette année, nous allons également doter les écoles maternelles de robots Blue Bot et débuter la programmation dès le plus jeune âge. Ces robots ne nécessitent pas d’écran, la programmation se fait directement sur le dos du Blue Bot. Les enfants vont pouvoir développer leur capacité à se repérer dans l’espace de manière ludique en planifiant les déplacements du robot. Le but est d’apprendre et d’y prendre du plaisir mais aussi de développer le sens de l’effort chez l’enfant. Nous pourrions également faire découvrir les sciences aux enfants avec l’aide d’une association. »

Entre la crise sanitaire et les vacances scolaires, les enfants n’ont pas eu cours en classe pendant cinq mois. Des retards dans le cycle d’apprentissage ont-ils été constatés à la rentrée ? Si oui, quelles sont les matières concernées et quelles solutions sont mises à la disposition des élèves pour se remettre à niveau ?

Les enseignants ont tous conscience que le confinement a accentué les inégalités entre les enfants. Ceux-ci ont repris en septembre avec des disparités de niveaux. La priorité était donc de combler les lacunes avant les vacances de la Toussaint en priorisant le français et les mathématiques. »

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