Les abeilles domestiques et sauvages sont les bienvenues.

Pour un bon partage du bol alimentaire entre les abeilles domestiques, les abeilles sauvages et les autres insectes pollinisateurs, la ville travaille actuellement sur un arrêté visant à réglementer l’installation de ruches dans la commune.

Elles assurent la protection des abeilles et permettent d’obtenir du bon miel. Les ruches sont arrivées à Franconville il y a maintenant quelques années, notamment grâce à l’association D.A.F 95 et aux Conseils de quartier qui ont installé leur rucher en 2011 rue des Pommiers Saulniers. Derrière cette association des personnes passionnées, toutes franconvilloises, qui protègent les abeilles, les soignent, les entretiennent et récoltent du miel local, très apprécié.

Depuis, plusieurs habitants ont, à leur tour, installé des ruches dans leurs jardins.

Nadine Sense, Adjointe au maire, rappelle tout de même qu’avoir des ruches chez soi requiert une attention particulière, « s’occuper d’abeilles peut demander beaucoup d’investissement et il faut prendre en compte son voisinage pour ne pas avoir d’accident. » 

L’installation de ruches est règlementée par un arrêté préfectoral qui rappelle les distances de sécurité et l’obligation par les apiculteurs de déclarer les ruches dont ils sont propriétaires ou détenteurs. Ainsi les ruches doivent être installées à plus de 20 m de la voie publique et des habitations, ou isolées par une palissade continue d’au moins 2 m de hauteur et étendue sur au moins deux mètres de chaque côté de la ruche.

Antibactérien, anti-inflammatoire, antioxydant, les bienfaits du miel sont aujourd’hui largement reconnus et sont d’ailleurs utilisés dans une médecine douce spécialisée appelée Apithérapie. Toutefois, ce précieux nectar est fragile, c’est un microcosme délicat et équilibré qui se crée grâce au lent travail de l’abeille. En chauffant votre miel, vous réduisez la puissance des enzymes de défense, vous tuez la vie microbienne du miel et vous dégradez ses propriétés antiseptiques et antivirales.

En plus de l’arrêté préfectoral qui contrôle l’installation des ruches, la ville travaille actuellement sur un arrêté municipal visant à en limiter le nombre en zone urbanisée. Pour l’élue, contrôler le nombre de ruches au sein d’une commune est important. D’une part connaitre l’endroit où elles sont situées et pouvoir intervenir lors de la période d’essaimage mais aussi préserver un bol alimentaire nécessaire à la survie des autres insectes pollinisateurs. En effet, la surpopulation des abeilles domestiques, butineuses ultra-efficaces, peut poser des problèmes de concurrence vis-à-vis des abeilles sauvages (bourdons, andrènes, halictes, mégachiles et autres xylocopes…), soit 900 espèces dans notre pays.

Ainsi les insectes doivent donc se partager le bol alimentaire.

Afin d’offrir les ressources suffisantes aux abeilles et aux insectes pollinisateurs présents sur le territoire, le nouvel arrêté fixe donc à 40 le nombre total de ruches sur l’ensemble de la ville.

Le saviez-vous ? Au-delà de 38°C, ton miel est « mort « 

Une fois réchauffé, le miel conserve simplement ses propriétés sucrantes.

Il convient donc de ne pas réchauffer son miel mais aussi de choisir un miel qui n’a pas été chauffé avant la mise en pot. En général, plus un miel est liquide plus il a des risques d’avoir été chauffé donc si vous voulez un miel efficace et de qualité, préférez du miel un peu plus solide et/ou faites en l’acquisition auprès d’un apiculteur de votre connaissance.

Luttons contre les frelons asiatiques

Redoutable prédateur des abeilles, le frelon asiatique a été introduit en France par accident en 2004 à bord d’un bateau en provenance de Chine. En chassant de multiples espèces d’insectes, il met en danger la biodiversité mais s’avère aussi dangereux pour l’homme lorsque sa présence est détectée dans des zones résidentielles. Bien plus nombreux que les frelons européens, les frelons asiatiques sont aujourd’hui considérés comme l’une des causes majeures de la surmortalité des abeilles.

L’augmentation des signalements de nids de frelons asiatiques en Val-d’Oise conduit à mobiliser tous les habitants afin de mener les actions de lutte efficaces pour la sécurité de tous. Depuis 2019, la ville a pris la décision de participer à cette lutte en prenant en charge la moitié du coût de la destruction d’un nid chez les particuliers. De plus, plusieurs agents ont été formés pour reconnaitre un frelon asiatique et connaitre la démarche à suivre en cas de présence d’un nid. L’année dernière, la municipalité à détruit plus d’une trentaine de nids.

Détruire les nids le plus tôt possible

Les experts indiquent qu’il est important d’agir rapidement au printemps, au moment où les reines fécondées à l’automne précédent, sortent de leur abri hivernal pour fonder un nouveau nid appelé nid primaire.

Il s’agit pendant cette période, de détecter ces nids primaires et de les éliminer avant que la colonie de frelons, par manque de places, s’envole pour construire un nid secondaire beaucoup plus gros (1m de diamètre), en hauteur ou dans le sol, et comportant 3000 à 5000 individus agressifs.

Surveillez donc ces endroits favorables de mars à juin.

Pour signaler un nid : Service Hygiène et Santé : 01 39 32 66 71 ou sur l’application « Franconville » rubrique « Signaler un problème – Frelon asiatique »

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