Les animaux au cœur de la ville

Tout comme la nature doit être préservée dans les villes, les animaux ont eux aussi leur rôle à jouer dans la conservation de la biodiversité urbaine. La cohabitation entre les habitants et la faune est un travail de tous les instants.

Après avoir protégé pendant des décennies les espaces verts de la ville, avec notamment le rachat du Bois des Éboulures, véritable poumon vert, Franconville poursuit ses efforts et multiplie ses engagements pour la préservation de la biodiversité locale.

Depuis 2017 et dans le cadre de sa convention « refuge », la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) procède à un inventaire méticuleux de la faune et de la flore évoluant dans le Bois des Éboulures. En deux ans, oiseaux diurnes et nocturnes, amphibiens, odonates (libellule et demoiselle) et végétation ont été minutieusement inspectés par l’association environnementale. Une trentaine d’espèces d’oiseau ont été identifiés dans le Bois dans le cadre de l’étude. Parmi elles notamment, la fauvette à tête noire, la mésange à longue queue, l’épervier et le héron cendré. Ces deux dernières espèces sont protégées en France. Depuis quelques semaines, des Franconvillois sympathisants de la LPO ont constaté avec émerveillement le retour du chardonneret et du verdier. Ces espèces ont pu s’installer de nouveau dans le Bois grâce à la réhabilitation des lisières.

Depuis le rendu de ce premier diagnostic, les préconisations de la LPO sont observées pour protéger au maximum l’écosystème que constitue le Bois. L’objectif est de favoriser toujours plus, la place du vivant. Situé plus en cœur de ville, le Parc Cadet de Vaux héberge un cygne, une famille de poules d’eau, une colonie de colverts et divers oiseaux dont un magnifique pic épeiche observé dernièrement

Pour lutter contre les incivilités liées aux animaux notamment sur les trottoirs, des distributeurs de sacs pour déjections canines « Toutounet » sont à disposition des propriétaires de chiens et ce, dans l’ensemble des quartiers. Ces sacs sont aussi distribués gratuitement à la mairie et à la mairie annexe.

 

Comme le stipule la loi française, tout animal trouvé sur la voie publique doit être confié à la fourrière animale la plus proche. Sous la responsabilité de la Direction des services vétérinaires départementaux gérés par le Ministère de l’Agriculture, cet établissement héberge des chiens et des chats trouvés en état de divagation, abandonnés, perdus ou blessés sur la voie publique. Après l’État, la SPA est le deuxième gestionnaire de fourrières animales dans le pays (28 structures sont à sa charge). Des dizaines de milliers d’animaux perdus passent par les unités de la SPA et des antennes de l’association 30 millions d’amis chaque année et il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg. Attention ! Il est obligatoire de pucer son animal. Il n’y a pas que les chiens et les chats qui sont malheureusement concernés. D’autres espèces sont achetées comme les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) et sont parfois relâchés sans discernement dans la nature, dérégulant l’écosystème local. À Franconville, le Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS) se charge de retrouver les propriétaires, s’ils sont introuvables, les animaux sont transférés à la fourrière de Bruyères-sur-Oise. Si les animaux recueillis n’ont pas été repris par leur propriétaire dans un délai de 8 jours ouvrés, les refuges de la SPA les prennent en charge et leur trouvent une famille.

L’application mobile Franconville propose deux nouvelles rubriques : « animaux perdus » et « frelons asiatiques ». Les Franconvillois peuvent désormais contribuer plus activement encore à la lutte contre le frelon asiatique, insecte invasif. Plus un nid de frelons asiatiques est détecté vite, plus il est simple et rapide de le détruire ». Le frelon asiatique est un prédateur qui s’attaque à tous les insectes pollinisateurs : guêpes, bourdons, abeilles domestiques et sauvages pour ne citer que ces victimes.

Pour aider à la sauvegarde des abeilles domestiques, l’association Des Abeilles à Franconville (DAF95) gère un rucher de plusieurs colonies abritées dans des ruches différentes. Car en plus de la ruche traditionnelle DADANT, le rucher dispose d’une ruche en paille, une ruche Tonneli, une ruche kényane, une ruche Varré ou encore et une ruche tronc.

Les habitants peuvent participer au sauvetage et permettre un bol alimentaire diversifié pour les abeilles sauvages en consacrant un espace de quelques mètres seulement non-entretenu et non-traité dans leur jardin. Pour rappel, les abeilles ont un rôle essentiel dans notre alimentation.

De même, le hérisson constitue le meilleur allié du jardinier et la meilleure alternative aux pesticides. Ce mammifère se nourrit d’insectes, de limaces, d’araignées, d’escargots. En effet, un hérisson apporte par sa présence un équilibre naturel au jardin et dans le potager dans lequel il a élu domicile. Il est à protéger.

Animal perdu ou retrouvé, comment procéder ?

Peu importe où cela arrive, les personnes faisant ce genre de rencontre ou vivant ce genre de mésaventure peuvent contacter les vétérinaires de la commune concernée, appeler la SPA ou se rendre sur la page Facebook « Pet Alert ». Cependant, la première chose qu’il est conseillé de faire pour un Franconvillois lorsqu’il a perdu ou trouvé un animal sur la voie publique est de se rendre sur l’application de la ville ou d’appeler le SCHS aux heures d’ouverture (01 39 32 66 71). Ce service communal dispose d’outils pouvant identifier un animal pucé.

 

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L’Arche de Noé, une association au service des animaux

Depuis mai 1989, l’association l’Arche de Noé œuvre au profit de nos amis les bêtes. Elle est sollicitée lorsqu’un animal est trouvé errant dans un jardin ou dans la rue. Fonctionnant sans refuge, ce réseau local créé et présidé par Annie Peysson, fait appel à des familles d’accueil. Au total, elles sont huit et résident toutes à Franconville et ses alentours. Chaque année, l’association procède à une centaine d’adoptions. Une fierté pour les membres de l’Arche. « J’adore les animaux et il y a trente ans, à part les grandes fondations comme 30 Millions d’Amis, il n’y avait pas beaucoup d’associations et de réseaux locaux d’aide aux animaux perdus ou abandonnés, explique la Présidente de l’association. Nous finançons certains soins, trouvons des familles d’accueil, collectons des croquettes et de la pâtée. Nous travaillons avec nos moyens mais nous sommes fiers de donner cette chance à ces petites bêtes de trouver un toit et de l’affection. » Régulièrement, l’Arche de Noé réalise des « opérations caddie » afin de collecter de l’alimentation pour chiens et chats, dons qui sont ensuite redistribués. Chaque semaine, une permanence est en effet mise en place (hors vacances scolaires) les mercredis après-midis de 14h à 16h30 au 1 avenue André. « La première chose à faire lorsqu’une personne trouve un animal sur la voie publique est de se rendre chez un vétérinaire pour vérifier l’identification de la bête », conseille-t-elle tout en glissant une recommandation aux propriétaires de chats : « veillez à ne pas donner des chatons sans être sûrs qu’ils ne soient stérilisés par la suite. » Trente ans après sa création, le réseau mis en place par Annie Peysson est géré par une trentaine de bénévoles.

Infos : Tél. : 01.30.72.42.31 –  L’Arche de Noé 95

 

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