Son usage détourné et sa consommation se veulent « festifs » pour les jeunes adultes ou parfois même les adolescents, mais les risques du protoxyde d’azote sont importants et peuvent provoquer une atteinte neurologique, voire des complications neurologiques ou psychiatriques.

« Gaz hilarant » ou « proto » qu’est-ce que le protoxyde d’azote ?

Gaz médical d’usage réglementé à visée anesthésique, le protoxyde d’azote est également utilisé comme générateur d’aérosols pour un usage culinaire. Dans son usage alimentaire, le gaz est conditionné sous forme de cartouches (pour les siphons à chantilly par exemple) ou de bonbonnes de plus grand volume. Il est alors pur et d’autant plus dangereux.

Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon. Appelé « gaz hilarant » car il rend légèrement euphorique lors de l’inhalation, sa consommation est en forte hausse depuis quelques années chez les adolescents. En vente libre dans les supermarchés et sur internet, les jeunes peuvent donc s’en procurer très facilement. Si le protoxyde d’azote est interdit à la vente aux mineurs depuis 2021, de nombreuses capsules dans les lieux de regroupement sont retrouvées par les services. Loin d’être « festive », sa consommation peut entrainer de très lourdes conséquences pour les consommateurs.

Quels sont les risques ?

• Risques immédiats
• Perte de connaissance
• Désorientation
• Vertiges
• Chutes
• Accidents sur la voie publique
• Nausées
• Douleurs musculaires
• Vomissements
• Tremblements
• Maux de tête
• Troubles psychiques
• Crises convulsives

En cas de consommations répétées :

• Complications neurologiques parfois sévères, avec troubles de la marche et nécessité de rééducation fonctionnelle
• Complications hématologiques et/ou vasculaires
• Installation d’une addiction et autres complications psychiatriques