Née le 3 septembre 1921 dans le 10e arrondissement de Paris, Mireille Le Floc’h a soufflé au début du mois dernier ses cent bougies. Vivant à la maison de retraite Yvonne De Gaulle depuis huit ans, véritable bout en train qui communique sa joie à tous ceux qui la côtoient. Entourée de l’ensemble des résidents, de sa fille Monique, du personnel de l’Ehpad, de Jeanne Charrières-Guigno, Maire-adjointe et de Bruno De Carli, Conseiller municipal, la jeune centenaire a les larmes aux yeux : « Ça a été la plus belle journée de ma vie, je suis tellement heureuse et je souhaite à tout le monde d’aller jusque-là et de vivre ça un jour. »
Mireille a commencé à travailler à l’âge de treize ans et après cette première expérience dans la garde d’enfants, Mireille a brillé dans différentes professions. La couture, la restauration et le métier d’aide-soignante n’ont plus de secrets pour elle. « J’ai toujours été occupée à travailler, j’ai tous les diplômes qui l’attestent ! », déclare-t-elle sérieusement. Mireille a également vécu la Seconde Guerre Mondiale. En 1939, elle a dû quitter la capitale avec toute sa famille pour se réfugier en province. Mireille s’est mariée à ce moment-là et a donné naissance en 1948 à Monique.
La vie se poursuit et quelques années après le décès tragique de son premier époux, elle s’est remariée puis est devenue grand-mère d’une petite Magalie. C’est en 2003 qu’elle a décidé de se rapprocher de sa famille en venant vivre à Saint-Gratien et est devenue en 2009 l’heureuse arrière-grand-mère d’un petit Mathieu. Depuis 2013, elle coule des jours paisibles à la maison de retraite de Franconville. Passionnée, dotée d’une empathie rare et dévouée, tous témoignent à la résidence de son côté attachant…