Le Conservatoire propose différents stages afin d’initier les intéressés aux danses et musiques actuelles. Depuis 2015, le Conservatoire met sur pieds des initiations au hip hop à raison de deux ou trois fois par an selon la disponibilité de l’intervenant. Durant ce stage est proposé un travail à mi-chemin entre le locking et la danse hype, deux styles de hip-hop. Développé dans les années 1970, le locking est une danse aux mouvements précis et arrêtés tandis que la hype est une danse très sautée et rythmée apparue à la fin des années 1980. « Les participants travaillent l’articulation des bras, des jambes et des poignets, le tout sur un fond chorégraphié et synchronisé », explique Fanny Bisselbach, Directrice du Conservatoire.

Le hip hop s’est installé il y a trente ans en France. Présente un peu partout, cette danse se retrouve dans la mode, la musique, les médias, les arts visuels avec le graffiti et la danse. Le hip-hop gagne peu à peu ses lettres de noblesses et a de plus en plus sa place dans la programmation de théâtres ou de scènes nationales pour ce qui concerne la musique et la danse. Le graffiti est également régulièrement mis en valeur au travers d’expositions. Il s’agit d’une culture née de la rue, proche de la vie quotidienne et des personnes donc peut-être plus facilement accessible. C’est un moyen d’expression et d’émancipation. Contrairement à la danse classique née il y a plusieurs siècles par le biais du ballet, le hip-hop est apparu il y a peu et représente un art de rue.

Si la danse classique est l’illustration d’histoires poétiques, le hip-hop est le moyen pour les danseurs d’évoquer des difficultés, des souffrances. « Ce sont deux cultures qui se démarquent complètement », souligne la Directrice. Le Conservatoire proposera ainsi prochainement trois stages de hip-hop tout niveau : les 8 février, 14 mars et 13 juin.

Infos : gratuit pour les élèves du Conservatoire – 12,50 € pour les non-inscrits. Renseignements : 01 39 32 68 43.