À tout juste 26 ans, la jeune artiste venue de Suisse vient de sortir son premier album « Madame ». Armée d’une énergie brute et d’une voix envoûtante, Stéphane sera le 25 mai à 21h sur la scène de l’Espace Saint-Exupéry.

Votre premier album est sorti début janvier, combien de temps avez-vous travaillé dessus ?
Certaines de mes chansons présentes sur l’album ont été écrites il y a 7 ans. La première chanson que j’ai écrite est « Un nouveau départ » et après au fur à mesure des années j’ai continué à écrire jusqu’à la dernière chanson que je finalisais quelques mois à peine avant la sortie de l’album.

Le titre de l’album, « Madame », petit clin d’œil à votre prénom ?
Oui c’est exactement ça. J’avais envie de voir quelque part Madame Stéphane qui est un contraste un peu ambigu mais qui existe bien et c’est moi. À l’époque j’avais beaucoup de mal à accepter ce prénom, je demandais aux gens de m’appeler « Sté » mais aujourd’hui j’en ai fait une force et je suis très fière de pouvoir l’utiliser comme nom d’artiste.

Quelle est votre partie préférée dans le processus de création d’un album ?
C’est un peu un tout parce qu’au final chaque phase est importante. Il y a l’écriture que j’adore mais j’aime tellement aussi voir mes chansons être habillées par des réalisateurs, et les concerts c’est un peu la consécration de tout ça donc c’est vraiment un tout pour moi.

Vous avez écrit la plupart de vos chansons seule mais quelques personnes ont également été invitées à collaborer comment ça s’est passé ?
De base on avait l’album en entier mais on m’a proposé d’écrire d’autres chansons avec d’autres artistes et c’est un exercice qui m’intéressait beaucoup. J’ai pu travailler avec Antoine Elie, Benoit Poher de Kyo et Petit K et ça a vraiment matché, c’était génial.

Vous avez une chanson dans votre album, «Green Dream», qui aborde l’écologie.
Parler d’écologie c’était très important pour moi. Pour ma génération et pour les autres d’ailleurs c’est un sujet d’actualité et il ne faut pas passer à côté. A travers « Green Dream » j’ai voulu imaginer une quête de liberté, un rêve vert loin d’un environnement oppressant.

Est-ce qu’il y a des artistes avec lesquels vous souhaiteriez travailler ?
J’ai fait les premières parties de Florent Pagny, Cats on Trees, Kyo et Julien Clerc. J’ai aussi eu la chance de faire la première partie de Vianney et c’est quelqu’un avec qui j’aimerais beaucoup travailler. C’est une grande inspiration pour moi, ses chansons, ses textes et ce qu’il partage sur scène c’est extraordinaire.

Quels sont vos futurs projets ?
Pour l’instant j’essaye déjà de profiter un peu de cet album mais très vite il va falloir penser à la suite. Je termine ma tournée chez vous, à Franconville, et après, je pourrai me concentrer un peu plus sur l’écriture de nouvelles chansons mais comme j’adore ça, pour moi ce n’est que du plaisir.