Tous unis contre l’étranglement des communes

Le principe de la décentralisation est plus que jamais menacé et la cohésion territoriale se détériore de plus en plus. Lors du Conseil municipal qui s’est tenu le 7 février, le Maire Xavier Melki a rejoint l’ensemble des édiles français dans leur volonté de remettre les villes au cœur du dispositif politique décisionnaire.

Après les points à l’ordre du jour du dernier Conseil municipal, la motion de soutien à la Résolution Générale de l’Association des Maires de France (AMF) a été, adoptée à l’unanimité lors du 101ème Congrès des Maires et des Présidents d’intercommunalité. Pour rappel, l’Association des Maires de France rassemble la quasi-totalité des maires du pays qu’elle représente au quotidien auprès de l’État et de l’ensemble de la société. Le 101ème Congrès  du 22 novembre 2018 a mobilisé les élus de tous horizons politiques et géographiques, au service  de l’intérêt général. Il a répondu à l’urgence démocratique de conforter la commune, en qualité de pilier de la cohésion sociale, du service public local et de l’organisation décentralisée du pays.

En dépit de l’exposé des préoccupations et des revendications des Élus locaux au Président de la République, les collectivités territoriales ont subi tout au long de ces dernières années une série de contraintes remettant en cause leur libre administration (baisse des dotations). « Ni succursales, ni filiales de l’État, les communes et les intercommunalités doivent être considérées comme de réelles partenaires, a souligné Xavier Melki. A la fin du mandat, en 2020 nous aurons perdu 25 millions d’euros avec les baisses de dotations depuis 2013. Ce sont 23 milliards d’euros d’ici à 2022 si nous réunissons toutes les communes de France. Pourtant, la dette n’a pas baissé et les impôts et taxes non plus !  Nous demandons à l’Etat qu’il respecte, à notre image, son propre équilibre budgétaire et qu’il nous rende les outils qu’on avait et dont nous ne disposons plus. »

L’AMF réitère ainsi trois principes simples et fondamentaux : le respect effectif du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales (article 72 de la Constitution), l’acceptation du principe « qui décide paie, qui paie décide » et la cessation de tout dénigrement et de toute stigmatisation des Maires et de l’ensemble des élus locaux. Servir le citoyen et agir pour la République, tel est l’axe de travail de l’AMF et son fil rouge lors de son dernier congrès. Il répond à l’urgence démocratique de conforter la commune, pilier de la cohésion sociale, du service public local et de l’organisation décentralisée du pays.

«  Nous demandons juste à avoir une vision sur nos budgets pour pouvoir anticiper. Le Président devrait s’inspirer de notre gestion financière équilibrée », relève le Maire. Cette résolution du 101ème Congrès des maires est un document solennel en faveur d’une République respectueuse de la différence de ses territoires, des libertés locales et des 540 000 élus locaux.

Parce que : « Ma commune, j’y tiens ! ».

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