TSF : le plus ancien club de triathlon du Val-d’Oise

Article rédigé avant les annonces présidentielles du 24 novembre.

 Malgré la crise sanitaire, le club Triathlon Sannois Franconville ne perd pas son dynamisme. Les activités en extérieur sont toujours pratiquées par les licenciés de l’association.

Fondé en 1988 par Alain Verbrugghe, le club Triathlon Sannois Franconville (TSF) s’illustre comme le plus ancien club de triathlon du département. Depuis sa création, il ne cesse de se développer. La section adultes a été créée dans un premier temps. Puis l’école de Triathlon accessible dès l’âge de six ans a vu le jour en 2006 et est labellisée par la Fédération nationale Française de Triathlon depuis une dizaine d’années. En 2012, la section féminine a pris son essor pour aujourd’hui compter 32 triathlètes. Les trois disciplines que réunit le Triathlon ont de plus en plus le vent en poupe. « Le triathlon est l’enchainement d’un parcours de natation, d’un parcours de vélo et d’un parcours de course à pied », explique Pascal Enfert, Président du club depuis 2008 et Franconvillois depuis quinze ans.

Le Triathlon est un sport complet que ce soit au niveau cardio ou musculaire, il a un aspect ludique et devient pour certains addictif. Certains licenciés du club cumulent jusqu’à vingt heures de sport par semaine lorsqu’il se fixe de participer à un Ironman dans l’année. Cette compétition se présente sous la forme d’un enchaînement de 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course à pied. « Il n’y a pas de lassitude et le risque de blessures est moins important que lorsque l’on fait par exemple uniquement de la course à pied, souligne le Président qui a rejoint le club en tant que pratiquant depuis 2006. C’est un sport sain, bien-être et accessible à tous. » L’association compte aujourd’hui 180 licenciés âgés de 6 à 72 ans.

Convivialité, esprit familial, entraide… Ce n’est pas la performance qui compte dans le Club mais plus l’évolution de chacun de ses licenciés. « Le plaisir de faire du sport », résume Pascal Enfert. C’est peut-être ça qui fait la différence. Lors des Foulées Nocturnes qui n’ont malheureusement pu avoir lieu cette année, le TSF se distingue comme étant le club le plus représenté. Et ses athlètes volent souvent la vedette aux autres participants se classant en tête de classement. « Pour faire des performances, il faut s’entrainer régulièrement et aimer dépasser ses limites », selon le Président. Cette année, un coach spécialisé en course à pied a rejoint le club. De quoi booster encore davantage les licenciés. Mises à part les activités nautiques, les disciplines pratiquées en extérieur ne sont pas directement impactées par les mesures sanitaires appliquées pour enrayer la propagation de l’épidémie de Covid-19.

 http://www.tsf95.com/

 

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