La période que nous traversons actuellement et le confinement imposé dans certains foyers peuvent exacerber certains comportements, notamment les violences conjugales. Zoom sur les différentes alternatives qui existent dans la Communauté d’Agglomération Val Parisis en particulier.
2020 est une année particulière sur bien des points. Il est parfois plus difficile pour certains de vivre cette période. Selon une étude diligentée par d’État, la part du nombre de tchats reçus pour des faits de violences conjugales et intrafamiliales a été multipliée par quatre en 2020 par rapport à 2019. Le collectif Collages Féminicides a, quant à lui, relevé une augmentation de 30% des signalements pour des violences conjugales pendant le confinement en France. C’est pourquoi l’État, la Région et le Département se mobilisent pour rappeler et partager les différentes solutions dont disposent les femmes victimes de violences.
Des dispositifs existent pour protéger ou être protégé de ces violences. La plateforme https://arretonslesviolences.gouv.fr/ mise en place par le Ministère de l’Intérieur est toujours active. Elle reste le canal à privilégier avec le 17 en cas de violences. Le 3919 – Violences Femmes Info est un numéro d’écoute national mis à la disposition des femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés (pendant la période de confinement, la ligne est ouverte de 9h à 19h). Il est également possible de signaler 24 heures/24 et 7 jours/7 ces actes de violence anonymement et gratuitement via la page Internet https://www.service-public.fr/cmi. Sur le territoire de Val Parisis, une intervenante sociale en commissariat, qui est une assistante sociale employée par la communauté d’agglomération depuis avril 2017, est mise à disposition du commissariat d’Ermont et présente tous les jours ouvrables. « Elle est chargée du premier accueil des femmes victimes qui se présentent dans les différentes structures policières de l’agglomération. Elle discute avec elles, les oriente vers des associations mais peut aussi les accompagner dans le cadre d’un relogement d’urgence », explique la cheffe de la circonscription de sécurité publique d’Ermont. « Il existe le dispositif de mise à l’abri que l’on appelle des Bons d’Hôtel-Commissariats et qui permettent de débloquer six nuits dans des hôtels du Val-d’Oise à destination des victimes », ajoute l’assistante sociale. En parallèle, un groupe spécialisé en matière de lutte contre les atteintes aux personnes créé en 2016 au commissariat d’Ermont se charge plus spécifiquement du traitement des procédures concernant les violences conjugales.
Dans le Val-d’Oise, plusieurs associations d’aide aux femmes victimes de violences existent comme l’association Du Côté des Femmes joignable de 9h à 18h au 01 84 24 42 34.
Pour rappel, selon la définition dans la Déclaration de l’ONU de 1993, la violence à l’égard des femmes se caractérise par « tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice, des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de la liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
Les services sociaux départementaux à l’écoute :
Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, le Département mobilise les travailleurs socieux de cinq de ses serives socieux dédiés à l’écoute et l’orientation des victimes par téléphone.
Contactez le service le plus proche de chez vous :
ARGENTEUIL : 01 34 33 54 54
EAUBONNE : 01 34 33 56 80
PERSAN : 01 34 33 58 40
VAURÉAL : 01 34 33 50 00
GARGES LÈS GONESSE : 01 34 33 81 81