Dorothée a toujours aimé le chant lyrique : « Depuis toute petite, quand je chantais, je faisais des vocalises. J’avais l’impression que c’était une sensation qui m’était agréable », explique-t-elle. Ses parents l’inscrivent très vite au Conservatoire de sa ville, puis tout s’enchaîne, jusqu’à son premier diplôme de chant, puis de professeur. Après une première expérience, elle arrive à Franconville. En plus des cours individuels de chant lyrique, Dorothée s’occupe de trois choeurs : un pour les 8-12 ans, un deuxième pour les 12-16 ans et un troisième pour les adolescents et les adultes.

Si le chant lyrique peut paraître inaccessible pour certains, Dorothée tient à rassurer : « L’avantage de ce Conservatoire est que c’est un peu à la carte. Si certains veulent chanter du lyrique, très bien, mais on peut aussi faire un entredeux, avec un morceau un peu plus cabaret par exemple. Je n’aimerais pas qu’on voit le lyrique comme quelque chose de ringard. Cette discipline est vraiment accessible à tous ».

Après des débuts dans la danse quand elle était toute petite, Clémentine a découvert la guitare classique, puis le chant à l’adolescence : une révélation pour elle. Après l’obtention de son bac elle intègre une licence « chanson d’expression française et musiques actuelles », une première en France : « C’était une superbe idée dans la théorie, mais un peu plus compliqué dans la pratique. Grâce à un professeur qui avait flashé sur ma voix, j’ai intégré le Conservatoire régional de Bordeaux », détaille-t-elle. Désormais au Conservatoire, elle y enseigne les musiques actuelles amplifiées, « un chapeau énormissime qui va d’Edith Piaf à Aya Nakamura, de Yann Tiersen au rappeur Ninho », précise Clémentine. Et le terme « amplifié » renvoie à l’utilisation d’un ou plusieurs instruments. La professeur privilégie les cours individuels, qui s’articulent en trois parties (échauffement, technique puis travail du répertoire) : « Quand on prend des cours de chant, on n’a ni les mêmes envies, ni les mêmes attentes ou les mêmes besoins. Cela permet de s’adapter à chacun. Cela serait un comble pour une musicienne de ne pas être attentive au rythme de chacun », explique-t-elle. Cela n’exclut pas, en fin d’année, de se rassembler pour chanter ensemble.
Clémentine invite tous ceux qui hésitent à se lancer : « dès lors qu’il y a une petite envie, il faut venir ! », conclut-elle.

Dans les deux disciplines, les élèves peuvent, s’ils le souhaitent, se produire à de multiples reprises : scènes ouvertes une fois par mois, cérémonies, spectacles de fin d’année…

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