L’histoire de Franconville

Le blason d’une ville est son emblème et représente un ensemble de signes distinctifs la caractérisant.

À Franconville, il se compose de 5 symboles :

  • L’ornement extérieur supérieur représente la couronne murale de l’héraldique française avec trois tours crénelées d’or, symbole de « commune ».
  • Les branches de Noyers représentent les forêts qui recouvraient le territoire
  • Les Lys d’or indiquent l’appartenance à l’Ile-de-France
  • La francisque dessinée au centre correspond à l’arme des Francs ayant donné leur nom à la ville
  • Les arbres d’argent évoquent la Garenne, lieu boisé ou sablonneux où vivaient les lapins à l’état sauvage.

Le blason a été définitivement adopté et retenu par la Direction des Archives de France pour figurer sur les documents officiels de Franconville le 15 octobre 1964.

Le premier document faisant mention de Franconville date de 1137 dans les œuvres de l’Abbé Suger, sous le nom de Franconville (village des Francs). En ce début du XIIème siècle, Franconville s’est déjà développée grâce à une route fréquentée par laquelle transitent des marchandises. Des familles d’agriculteurs se sont installées là où se trouvent maintenant les rues de Cormeilles et Gabriel Bertin. C’est là, le berceau de l’agglomération.

Dès 1229, des documents précisent la création d’une maladrerie (ou léproserie) qui accueille les soldats ramenés des croisades et infestés de la lèpre.

En 1290, le roi Philippe le Bel autorise Mathieu de Montmorency, à vendre les droits de garenne et de chasse à ses vassaux.

Une pièce de 1558 mentionne que Jacques Bateste, qui avait fait construire l’église au 12ème siècle, avait droit, en tant que fondateur et patron, aux chandelles et offrandes apportées à l’église certains jours de fête et partiellement, à la Sainte Madeleine.

C’est au XVIème siècle que s’est réellement développée la ville. Des familles se sont fixées définitivement. L’agriculture se développe. Les grands axes de communication se confirment : le trafic s’y intensifie et des hôtelleries s’implantent.

Les premières minutes notariales et registres de paroisse datent de 1581. Premier baptême : 16 mai 1588. Premier mariage : 17 janvier 1588.

En février 1789, un brigadier, puis deux, et quatre cavaliers sont nommés sous l’autorité du Maréchal des Logis. Tous logent dans une maison en location appelée caserne. Ils assurent le bon ordre dans la commune pendant que les gendarmes veillent à la sécurité dans la région.

Franconville peut être fière d’être parmi les premières paroisses à s’être occupées d’œuvres de charité : secours aux malades, aides aux personnes complètement démunies (1636).

Le 4 mars 1790, l’assemblée constituante créée par décret le département de la Seine et Oise. Il est divisé en 9 districts et 35 cantons (renouvelables par moitié tous les deux ans).

Le département du Val d’Oise naît officiellement le 4 octobre 1967. Issu de l’éclatement de l’ancienne Seine-et-Oise, qui englobait alors la plus grande partie de l’Ile-de-France, le Val-d’Oise était, à sa création, le département le plus pauvre de la Région Parisienne. A peine installé dans des bâtiments provisoires en rase campagne, sur les hauteurs de Pontoise, le premier Conseil Général du Val-d’Oise a dû s’attaquer, avec une âme de pionnier, à un immense chantier : tout était à faire, à construire. En une trentaine d’années, le Val-d’Oise a changé de visage. Il figure aujourd’hui parmi les départements les plus dynamiques.

Sans en avoir porté le nom, l’Assemblée Municipale de 1787 est en réalité la première municipalité de Franconville. Elle est composée de 9 membres et d’un syndic. L’élection a lieu le 12 août à la sortie des vêpres. Pierre-Antoine Bertin, aubergiste, est élu syndic.
Le décret du 14 décembre 1789 fixe la nouvelle organisation municipale qui comprend un Maire et des officiers municipaux. Il lui est adjoint, un certain nombre de notables. Le tout forme le Conseil Général de la commune.
Pour 1025 habitants, Franconville doit avoir un Maire, 5 officiers municipaux et 12 notables. 30 maires ont été élus à Franconville de 1787 à 1983. Francis Delattre est le 31ème Maire. Elu une première fois en 1983, réélu en 1989 puis en 1995, 2001,2008. Il est réélu maire en 2014. De 1986 à 2007 il fut Député du Val-d’Oise. De 2011 à 2017  Francis Delattre fut Sénateur du Val-d’Oise. Le 21 décembre 2017 Xavier Melki lui succède en tant que Maire.
La ville change de nom, le 13 octobre 1793. Elle est dénommée Franconville-La-Libre. Les noms de lieux ont été mis au goût du jour : le parc Cadet de Vaux devient l’enclos des Républicains, le hameau de Saint-Marc devient Marc tout court.

Dans l’état-civil, on trouve quelques prénoms républicains : Déesse-Liberté, Auguste-Tell, Françoise-Justice
Sous l’Empire, la guerre est pratiquement permanente. Cependant, des fêtes sont célébrées aux dates officielles : le 15 août devient la Saint-Napoléon, le 2 décembre sera l’anniversaire du Sacre.

L’événement capital est la construction du chemin de fer. Le projet définitif est déposé par les ingénieurs le 6 février 1841. En 1842, les travaux démarrent. Après de nombreuses difficultés, le 18 janvier 1845, un premier train “d’essai” part de la Gare du Nord à 9 h 30 pour Clermont-sur-Oise et rentre dans l’après-midi vers 17 h 30 à une vitesse de 20 à 30 Km/h selon les portions du trajet.

Le charme de Franconville attire les notables. Dès le début du XVIIIème siècle, ce joli village, est considéré comme l’un des plus beaux sites de la Vallée de Montmorency et devient un lieu recherché des parisiens. Franconville est proche de la capitale (environ 2 heures de trajet à l’époque). Plusieurs belles demeures, dites de campagne, en sont les témoins. Certains notables s’y installent définitivement. Les eaux des nombreuses sources sont utilisées pour alimenter des bassins dans les propriétés.

Des propriétaires célèbres se succèdent à Franconville, comme : la famille La Crosnière, bienfaitrice de la population, Jean Dominique Cassini, célèbre astronome et fondateur de l’Observatoire de Paris et Hippolyte Philibert Passy, trois fois Ministre des Finances et Ministre du Commerce. Un autre personnage important y multiplie visites et séjours : il s’agit de Benjamin Franklin, homme d’état et diplomate.

Pendant plus de 20 ans, le Jumping de Franconville a figuré parmi les plus importants concours français dans la discipline. La convivialité et le professionnalisme qui régnaient lors de son organisation ont été reconnus de tous. Créé en 1985, ce rendez-vous a pris une place prépondérante dans le monde équestre pour devenir, au fil des ans, un événement majeur du calendrier national et international du saut d’obstacles.

1985 : Création du Jumping de Franconville.

1986 : Le deuxième Concours Hippique National compte désormais pour le Championnat de France de Saut d’Obstacles.

1987 : Le Jumping gagne ses titres de noblesse en obtenant le label C.S.I. (Concours de Saut International).

1988 : Avec Cannes, Dinard, Strasbourg et Grenoble, Franconville intègre le 1er circuit international de France regroupant 5 grands C.S.I.

1989 : 10 nations se retrouvent à Franconville pour trois jours, devant 10 000 spectateurs.

1990 : Pendant quatre jours, Franconville accueille des épreuves nationales et internationales ; 12 pays participent à ce concours.

1991 : Le Jumping de Franconville change de site. Les 50 hectares du Bois des Eboulures accueillent désormais les épreuves.

1992 : Concours international devant 20 000 spectateurs.

1993 : Un Jumping National, comportant 11 épreuves.

1994 : Le Jumping de Franconville fête ses dix ans de succès jamais démenti.

De 2003 à 2007 : Les 9 épreuves du Jumping National PRO 1 réunissent chaque année les meilleurs cavaliers français.

En 2006, la S.O.C.I.F (Société d’organisation du concours international de Franconville) reçoit de l’A.C.S.O.F (Association des cavaliers de saut d’obstacles français) trophée du 2ème meilleur PRO 1 Français

2008 : Organisation d’un CSI****, dont le Grand Prix fût qualificatif pour les JO de Pékin et les championnats d’Europe seniors 2009.

2012 : Organisation d’un CSI***, dont 3 épreuves ayant permis de comptabiliser des points pour la ROLEX Ranking list permettant ainsi aux cavaliers d’être qualificatif pour les J.O de Londres

Résultats de 1988 à 2013

1988 : Markus Fuchs (frère de Thomas Fuchs, vainqueur de l’édition 1991) réalise un véritable exploit et décroche le record mondial de puissance en franchissant, avec son cheval Pouchkine, une barre placée à 2,35 m !

1990 : Eric Navet gagne son “ticket” pour les J.E.M. de Stockholm où il deviendra Champion du Monde avec son fidèle «Quito de Baussy».

2000 : Une année exceptionnelle avec un Jumping International. Olivier Jouanneteau remporte le Grand Prix.

2003 : Au terme de trois jours de compétitions particulièrement rudes, Laurent Goffinet a remporté le Grand Prix.Robert Breul est arrivé second et Nicolas Delmotte troisième. Le Prix de la Meilleure Cavalière fut remporté par Mathilde Delaveau et celui du Meilleur Cavalier par Gregory Wathelet.

2004 : L’essentiel des pré-sélectionnés Olympiques sont présents :
Eric Navet, Champion du Monde par équipe et Vice-Champion du Monde individuel avec son cheval “Dollar du Murier”. Michel Robert, accompagné de Michel Hecart, Christian Hermon, Florian et Reynald Angot…

2005 : Eric Navet sur Gentleman Platière (également vainqueur du Grand Prix) et Bernard Schotsmans sur Upsilon d’Ocquier remportent l’épreuve de puissance.

2006 : Florian Angot sur First de Launay remporte la Super coupe de Franconville devant Olivier Guillon sur Ionesco de Brekka et Eric Martin Lalande sur Harry Mancias.

2007 : Eric Navet sur Hym d’Isigny remporte dimanche 23, le Grand Prix de Franconville devant Fabrice Lyon sur Gatsby de Quinho et Julien Epaillard sur Icare du Manet. L’épreuve de puissance samedi 22 est remportée au 3e barrage à 1,88m par Aldrick Cheronnet sur Pugnax, Christophe Deuquet sur Jicky de Nantuel et Aldrick Cheronnet sur Valentino.
A noter que le Prix de la meilleure cavalière est attribué à Alexandra Francart pour la deuxième année consécutive et le prix du meilleur cavalier est attribué à Julien Epaillard. Le prix du meilleur cheval est décerné à Hym d’Isigny.

2008 : Laurent Goffinet sur Flipper d’Elle s’est imposé dans le Grand Prix IKEA devant Timothée Anciaume sur Lamm de Fetan et Nicolas Delmotte sur Luccianno. Eugénie Angot est 4eme sur Mozart des Hayettes et Eric Navet 5e sur Hym d’Isigny.
Laurent Goffinet a également remporté le Petit Grand Prix du Conseil général du Val-d’Oise sur Flipper d’Elle.
A l’épreuve des 6 barres, c’est encore un français, Thomas Rousseau sur Lavalette Leamax qui a franchi 2.05 mètres.
A noter l’excellente prestation de l’américain Peter Wylde sur Robin et Unbelievable 5 : 1er des épreuves 1, 2, 5, 7 et 9 ; 5e de l’épreuve 4 et 7e de l’épreuve 3.
Le Prix de la meilleure cavalière a été attribué à Eugénie Angot et le Prix du meilleur cavalier à Nicolas Delmotte.
Le prix du meilleur cheval a été décerné à Flipper d’Elle.

2012 : La forte délégation de cavaliers français a fait face aux meilleurs cavaliers mondiaux lors des 9 épreuves du CSI*** de Franconville.
C’est Eric Navet sur Colombo Van Den Blauwa qui s’est imposé dans le Grand Prix Cofely-Ineo devant Julien Epaillard sur No Name De Siva et Eugénie Angot sur Old Chap Tame.
Eric Navet a également remporté l’épreuve n°1 du Prix Hippopotamus sur Watco, il est arrivé 2e dans le Prix Quai des Marques ; 3e dans le Prix du Conseil général du Val-d’Oise et 5e dans le Prix Kaufman & Broad.
La veille, lors de l’épreuve des 6 barres, c’est le Hongrois Henri Kovacs sur Quedge Deene et le Britannique Peter Murphy sur Renkum Off Centre qui ont gagné cette épreuve de puissance en franchissant 1,90 mètre.
Le Prix de la meilleure cavalière étrangère a été attribué à Frédérique Fabre Delbos (Suisse) ; le Prix du meilleur cavalier étranger à Sebastian Haas (Allemagne) ; le Prix de la meilleure cavalière française à Eugénie Angot ; le Prix du meilleur cavalier français à Eric Navet. Le Prix du meilleur cheval a été décerné à Marquis de la Lande.

2013 : c’est Julien Epaillard sur Qarat De La Loge qui s’est imposé dans le Grand Prix Cofely devant Michel Robert sur Oh D’Eole et Michel Hécart sur Quatrin de la Roque. Un podium 100% français ! Julien Epaillard a également remporté le Petit Grand Prix E. Leclerc sur Pink, et le prix Vinci sur Qarat de la Loge. Il est arrivé 2e dans le prix McDonald’s et 12e dans le Prix Davril. C’est donc tout naturellement qu’il a remporté le Trophée du meilleur cavalier français. La veille, lors de l’épreuve des 6 barres, c’est le Britannique Tim Stockdale sur Fresh Direct K2 qui a gagné cette épreuve de puissance spectaculaire en franchissant 2 mètres. Le Prix de la meilleure cavalière étrangère a été attribué à Giulia Martinengo Marquet (Italie) ; le Prix du meilleur cavalier étranger à Westley Heydens (Pays Bas) ; le Prix de la meilleure cavalière française à Caroline Nicolas. Le Prix du meilleur cheval a été décerné à Qarat de la Loge.

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