Le Service Communal d’Hygiène et Santé gère la lutte contre les nuisibles sur le domaine et les bâtiments publics. Il peut également vous renseigner sur les difficultés que vous rencontrez à votre domicile.
Les réseaux d’égouts publics sont traités de façon systématique trois fois par an par le prestataire de la commune et les bâtiments communaux une fois par an. En cas de nécessité de nouvelles interventions sont programmées.
Une distribution d’appâts est effectuée en parallèle au Service Hygiène et Santé au Centre Administratif – 30 rue de la Station à Franconville – Téléphone : 01 39 32 66 71.
Vous pouvez également nous contacter via l’application smartphone Franconville Neocity.
Généralement, les chenilles processionnaires se retrouvent plus souvent dans les épicéas et les chênes du bois des Éboulures, il est également possible d’en retrouver sur d’autres arbres comme les noyers. Lorsqu’elles quittent leur nid, elles le font par procession, comme aimantées les unes derrière les autres, c’est la raison pour laquelle on les appelle les chenilles processionnaires.
Les chenilles sont couvertes de minuscules poils qui contiennent une substance toxique appelée thaumétopoéine. Ces poils peuvent se répandre dans l’air sur plusieurs dizaines de mètres et provoquer des réactions allergiques, des irritations et, dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique… La truffe au ras du sol, les animaux sont exposés au contact avec ces poils urticants, notamment les chiens. Ils peuvent en avoir sur le pelage, ce qui peut provoquer des réactions inflammatoires très graves jusqu’à une nécrose de la langue. Si un animal est touché, il faut consulter sans tarder un vétérinaire qui pourra l’examiner. Parmi les signes à prendre en compte, il y a une salivation importante du chien.
Le frelon asiatique est un insecte au thorax brun noir à pattes jaunes avec des ailes brunes et des tâches orange sur la tête et l’abdomen. Bien qu’il paraisse imposant, il est en réalité plus petit que notre frelon familier, le vespa crabro.
Les frelons asiatiques, également connus sous le nom de Vespa velutina, sont une espèce invasive de frelons originaire d’Asie du Sud-Est. Ils ont été détectés pour la première fois en France en 2004 et se sont, depuis, répandus dans toute l’Europe.
L’une des principales préoccupations concernant les frelons asiatiques est leur impact sur les abeilles domestiques et les insectes pollinisateurs. Ce phénomène est particulièrement dévastateur sur les ruchers, une fois le rucher repéré les colonies de frelons arrivent en nombre et sont capables de décimer des colonies entières d’abeilles domestiques.
Depuis la nuit des temps les abeilles domestiques et les abeilles sauvages assurent un service de pollinisation gratuit et irremplaçable contribuant ainsi activement au développement et à la sauvegarde de la biodiversité. La disparition des insectes pollinisateurs aura une incidence directe sur les cultures.
La piqûre du frelon est douloureuse, mais n’est pas plus dangereuse que celle d’un autre hyménoptère (guêpe…). Attention, ses piqûres sont cependant dangereuses dans le cas de piqûres multiples, ou placées sur des muqueuses ou encore en cas d’allergie au venin des hyménoptères, qui peuvent se produire lors de l’approche d’un nid.
Pour soulager la douleur et éviter tout risque d’infection, lavez la piqûre à l’eau savonneuse, puis appliquez un désinfectant local. Mettez ensuite si possible de la glace. Si la piqûre a eu lieu sur la main, retirez bagues et bracelets pour éviter tout risque en cas de gonflement. En cas de doute n’hésitez pas à consulter rapidement un médecin. Si la piqûre a eu lieu dans la bouche, dans la gorge ou en cas de réactions allergiques, appelez immédiatement le 15.
Les frelons asiatiques sont bien adaptés à notre territoire, ils placent souvent leurs nids à hauteur d’homme, mais, dans certains cas, l’insecte invasif peut aménager son habitat dans le sol, les haies basses et même les boites techniques (comme celles des lampadaires).
Lorsqu’un nid est repéré, il s’agit de vite réagir car plus on attend, plus il est gros et haut perché, et plus l’intervention des agences de désinsectisation est difficile et coûteuse. Il s’agit au Printemps, de détecter ces nouveaux nids et de les éliminer avant que la colonie de frelons par manque de place, s’envole pour construire un nid secondaire beaucoup plus gros (1 mètre de diamètre) en hauteur ou dans le sol, comportant de 3000 à 5000 individus agressifs.
Les experts indiquent qu’il est important d’agir correctement aux périodes les plus propices : en particulier, en mars-avril-mai, au moment où les reines fécondées à l’automne précédent, sortent de leur abri hivernal pour fonder un nouveau nid appelé nid primaire. Ces sont des petits nids (4 à 10 cm) qui ne comportent que quelques individus (moins de 10). De forme sphériques, ils sont suspendus dans des endroits protégés comme : votre garage, votre cabane à outils, le rebord de votre véranda, de votre balcon dans vos buissons… Généralement vers 2 à 3 mètres de hauteur. A ce stade seulement, les nids de frelons sont facilement accessibles pour leur élimination. A proximité d’un ancien nid, dans un périmètre de quelques centaines de mètres, on constate fréquemment l’année suivante l’installation de plusieurs nids.
Surveillez donc ces endroits favorables de mars à mai et, si besoin, contactez le Service Communal d’Hygiène et Santé (S.C.H.S.) par téléphone au 01 39 32 66 71 ou par mail à schs@ville-franconville.fr ou via l’application « Franconville », avec si possible une photo. La commune agit en partenariat avec un professionnel agréé par la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON) et participe dans ce cadre à hauteur de 50% du coût de la destruction des nids chez les particuliers.
La ville de Franconville agit en partenariat avec l’Association « Des Abeilles à Franconville » afin que ce fléau ne prenne pas trop d’importance et ne vienne impacter de façon dramatique les habitants et les ruchers du Val-d’Oise. Merci de votre participation.
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Peu nombreuses il y a encore quelques années, les punaises de lit constituent aujourd’hui, un véritable fléau.
À l’âge adulte la punaise de lit à la taille d’un pépin de pomme. De couleur marron à jeun, cet insecte devient rouge lorsqu’il s’est rassasié de sang. Les punaises de lit se rencontrent aujourd’hui dans tous les lieux de passages (transports, hôtels…) et lorsque celles-ci arrivent à pénétrer dans un logement il est très difficile de s’en débarrasser.
Ces petites bêtes opportunistes se cachent dans les interstices autour des canapés et lits et sortent la nuit pour se nourrir du sang des personnes présentes dans la pièce infestée.
Dans ce cas, l’intervention de sociétés spécialisées est nécessaire.
Afin de limiter la propagation de ce nuisible, il est fortement conseiller d’éviter de réutiliser ou de ramener chez vous des meubles ou matelas trouvés dans la rue.
Pour toutes informations sur le sujet contacter le Service Communal d’Hygiène et Santé au 01 39 32 66 61
Arrivé d’Asie en 2004, le moustique tigre se distingue par son corps noir et ses rayures blanches. De petite taille, 5 millimètres, il apprécie particulièrement la végétation dense (haies, massifs, arbustes, bambous) pour s’abriter de la chaleur durant la journée. Il est silencieux et diurne.
Sans être systématiquement dangereux, le moustique tigre peut véhiculer des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le virus zika.
Quelques conseils :
- Éliminer les eaux stagnantes dans son jardin, vider soucoupes de pots de fleurs ou vieux pneus, tonneaux, arrosoirs, jouets d’enfants… Couvrir ou retourner ces objets.
- Éclaircir les massifs de plantes pour qu’ils ne deviennent pas des cachettes à moustiques.
- Éviter les plantes grimpantes sur les maisons.