Des abeilles à Franconville

Depuis 2012, l’association « Des Abeilles à Franconville » (D.A.F. 95) gère un rucher chemin des Pommiers Saulniers, près de la caserne des pompiers. Les objectifs des bénévoles ? Œuvrer pour la sauvegarde des abeilles, mises à mal par le réchauffement climatique, et faire connaître l’apiculture et la pollinisation.

L’aventure des ruches à Franconville a commencé il y a douze ans, à l’initiative des Conseils de quartier, porté par le conseil de quartier de l’Hôtel de ville. De quatre ruches à ses débuts, malheureusement volées l’année suivante, l’association « Des Abeilles à Franconville » en possède maintenant 14. « Il a fallu apprivoiser l’activité », explique Nadine Sense, Présidente de l’association. Au début, les premiers adhérents ont suivi des cours d’apiculture auprès de l’association « Les Amis des Abeilles du Val-d’Oise ».

« On soigne les abeilles, on s’en occupe », indiquent Karine Cattelain et Marie José Guinard, bénévoles. Les missions sont multiples : veiller à leur bien-être, à leur alimentation, à leur santé… La météo joue un grand rôle, sur la vitalité des abeilles et sur la production de miel : « Le temps peut être catastrophique pour les abeilles », précise Nadine Sense.

L’association a également une visée pédagogique, en sensibilisant notamment les Franconvillois à l’importance des abeilles dans l’écosystème. Tous les deux ans, l’exposition « Le monde merveilleux des abeilles » est organisée à l’Espace Saint-Exupéry. Karine, accompagnée de Marie-José sont en charge de la communication afin de toucher le plus grand nombre (création d’un compte Instagram dédié, envoi d’une lettre d’information aux adhérents de l’association…).

Accompagnée par la ville, qui a notamment fourni un terrain, ainsi que par le département du Val-d’Oise, l’association compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents.

Comment aider les abeilles :

  • En plantant des plantes mellifères : primevères, giroflées, myosotis…). et des arbustes : lavande cornouiller photinia, qui produisent de bonnes quantités de nectar, de pollen propolis et miellat.
  • En faisant attention en tondant la pelouse : veiller à laisser les pâquerettes, les pissenlits, les trèfles… la tonte peut parfois attendre, les insectes butineurs ont faim
  • En ne traitant qu’avec des substances naturelles.
  • En laissant un coin de votre jardin en jachère, il y a aussi les pollinisateurs sauvages à préserver.
  • En luttant contre le frelon asiatique, qui est un prédateur redoutable. Attention, il ne faut pas le faire soi-même. (Voir article du mag de mai).
  • En devenant bénévole de l’association « Des abeilles à Franconville ». Il ne faut pas nécessairement être apiculteur pour apporter sa contribution. Parmi les tâches qui requièrent de l’aide : repeindre les ruches, entretenir les cadres et les corps de ruches… planter et entretenir le terrain.

L’association organise des permanences tous les samedis après-midi, du printemps à l’automne, à partir de 14h30, Chemin des Pommiers Saulniers.

Plus d’infos : daf95comm@orange.fr et Instagram : des_abeilles_a_franconville_95

Les abeilles en chiffres :

70 000 à 80 000 : le nombre d’abeilles maximal par ruche en été.
3 kilomètres : la distance que peut parcourir une abeille pollinisatrice.
37 à 38 degrés : la température moyenne à l’intérieur d’une ruche.
30 km/h : la vitesse de vol maximale d’une abeille.
180 kilos : la production de miel de l’association en 2022, contre malheureusement 107 kilos l’année dernière, en raison de la météo.

 

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