Franconville va être le théâtre d’une rencontre entre des combattants peu banals. Les 10 et 11 février, la ville accueille pour la première fois une compétition nationale de sabre laser.  De nombreux sportifs viendront de la France entière pour s’affronter dans le but de se qualifier pour les Championnats de France. William Smets, véritable passionné de sabre laser est d’ores et déjà qualifié pour les futurs championnats.

« C’est un honneur pour nous que Franconville accueille cette compétition qui réunit tant de combattants, cela montre que ce sport se répand de plus en plus en France. » A ses débuts le Club de sabre laser comptait 5 membres, aujourd’hui il accueille une trentaine d’adhérents.

Discipline relativement récente, le sabre laser intègre en 2018 la Fédération française d’escrime. Les règles du combat au sabre laser suivent la logique de l’escrime : un duel dure trois minutes ou s’achève dès qu’un combattant atteint 15 points. Trois disciplines se dégagent : le combat sportif, le kata rappelant le karaté, et le combat chorégraphique.

Contrairement à l’escrime, le sabre laser accorde une place significative à l’esthétique : « Lors d’un combat, des règles d’esthétisme s’appliquent, explique William. Par exemple, il faut effectuer des mouvements spécifiques et faire passer son sabre derrière soit avant de porter une attaque.» Les tenues imposantes, composées de plastrons, de masques d’escrime et de protections complètes, renforcent cet aspect visuel spectaculaire.

La pratique du sabre laser transcende les frontières du simple affrontement sportif pour créer une communauté chaleureuse et inclusive. William Smets met en lumière cet aspect : « Nous sommes tous très ouverts et bienveillants. Le but est que chacun prenne plaisir dans la pratique du sabre laser.» Cette discipline attire une diversité de profils. «Nous avons des sportifs issus des arts martiaux ou de la boxe, mais également des novices attirés par le côté ludique. En France, la pratique connaît un essor remarquable, rassemblant autant les femmes que les hommes ( malheureusement nous n’avons pas encore autant de femmes que d’hommes. Mais ils pratiquent ensemble, sans distinction), de tous âges et c’est très intéressant de voir tout ce monde si différent échanger une passion commune. » L’enseignant souligne également le rôle du sabre laser dans le développement personnel : « Nous avons souvent des élèves introvertis qui finissent par être à l’aise pour combattre même devant un public.»

Dépassant le simple divertissement cinématographique, le sabre laser devient un sport où compétition et convivialité se conjuguent !

Informations : Ecf.franconville@gmail.com