Sensibilisation aux nuisances aériennes et leur impact sur la santé

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Le 26 mars prochain, la ville de Franconville accueillera une réunion publique axée sur les nuisances aériennes et leur impact sur la santé. Ouvert à tous, cet événement, organisé par l’association ADVOCNAR, promet d’être instructif et engagé. Placée sous le signe de la sensibilisation, cette réunion vise à informer la population sur les dangers souvent méconnus liés au bruit aérien, et à la pollution de l’air induite par la circulation aérienne ainsi que sur son impact climatique.

Cette rencontre, ouverte à tous sans inscription préalable, sera animée par l’Association de Défense Contre les Nuisances Aériennes (ADVOCNAR), dont la ville est membre.

« Lutter contre les nuisances aériennes fait partie des engagements de la ville pour améliorer l’environnement de Franconville, indique Michelle Schiderer, Conseillère municipale. « N’oublions pas qu’en 2021, c’est en partie grâce à la mobilisation des associations des élus que le projet de construction du terminal T4 à Roissy a été stoppé. »

L’agrandissement de Roissy aurait fait passer le nombre de mouvements journaliers d’avions de 1300 à 1800 par jour, un vrai danger pour la santé des Franciliens aux alentours. Françoise Brochot, Présidente de l’association, souligne le besoin urgent de mettre en lumière les conséquences parfois ignorées du bruit aérien sur notre bien-être quotidien.

« Souvent, les gens ne sont pas vraiment informés sur les dangers que cela représente. Ils trouvent juste le bruit énervant, mais ne pensent pas à l’aspect santé, explique-t-elle. Les citoyens vivant à proximité d’un aéroport francilien sont souvent confrontés à des problèmes cardiovasculaires dûs à la présence des avions. »

Un médecin à la retraite, présent lors de la réunion, partagera d’ailleurs ses connaissances approfondies sur le sujet, soulignant l’impact dévastateur du bruit sur notre santé.

L’ADVOCNAR, consciente de l’urgence d’agir, a des objectifs très clairs. La réduction du trafic aérien de 13%, la mise en place d’un couvre-feu nocturne, et des actions visant à diminuer les vols des avions les plus bruyants sont au cœur des revendications de l’association.

Françoise Brochot interpelle : « De nombreux aéroports ont réussi à réduire leur trafic aérien durant la nuit. Pourquoi pas nous ? » Ces demandes concrètes visent à protéger la santé des habitants d’Île-de-France mais aussi à préserver l’environnement. « Il est essentiel de faire prendre conscience aux personnes survolées, des pollutions auxquelles elles sont exposées ».

L’association espère ainsi mobiliser la population pour qu’elle devienne une force collective, capable de peser dans les décisions et de faire évoluer les politiques en faveur d’un environnement sonore plus sain. « Plus nous avons de membres, plus nous pouvons avoir du poids pour faire bouger les choses », conclut-elle

Le mardi 26 mars à 20h
Espace Saint-Exupéry
Entrée libre et gratuite

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