Le métier d’ATSEM à l’honneur

Figure incontournable de la vie d’une école maternelle, l’Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles (ATSEM) assiste l’enseignant dans la classe et accompagne les enfants tout au long de leur journée. En mars, les ATSEM sont mis à l’honneur lors d’une journée nationale, l’occasion de mettre en lumière ce métier encore peu connu.

La journée commence dès 7h30 pour Sandrine. ATSEM à l’école Ferdinand Buisson, la Franconvilloise travaille 10h par jour, 4 jours par semaine. Après s’être saluées avec ses 6 autres collègues, chacune se dirige dans sa classe pour tout préparer avant l’arrivée des enfants. « Nous installons les tables et chaises et nous préparons les activités de la journée. » Ce matin là, Sandrine est chargée de l’ouverture du portail avec une de ses collègues. Donc à 8h20 elles se retrouvent à l’entrée de l’école pour accueillir les parents et les enfants. Une fois le portail fermé, il est l’heure de passer vérifier les absents de chaque classe et de relever le nom des enfants qui mangent à la cantine en notant les obligations alimentaires de chacun. Puis Sandrine rejoint sa classe pour assister l’enseignant et accompagner les enfants dans leurs ateliers. À chaque pause ou récréation, elle range pots de peinture et ciseaux, passe un coup de balai et aère la pièce. Quand l’heure du déjeuner sonne, les ATSEM prennent en charge les enfants de 11h30 à 13h30 durant la pause du midi et le repas.

« C’est la partie la plus difficile de notre journée, explique Sandrine. Nous sommes 6 et les enfants requièrent beaucoup d’attention à la cantine donc ce n’est pas toujours évident. » Après une courte pause d’une trentaine de minutes à 13h30, l’après-midi se déroule avec de nombreux ateliers et à 16h20 les enfants repartent soit avec leurs parents soit avec les animateurs. Le travail des ATSEM ne s’arrête pourtant pas là puisque jusqu’à 17h30, elles rangent leurs classes.

« Une journée de 10h c’est beaucoup, mais on ne voit pas le temps passer et il nous arrive souvent d’être surprises qu’il soit déjà l’heure de rentrer. »

De longues journées
 « Je dirais que pour moi le plus dur c’est le côté physique du métier. »
En effet, les petites chaises des maternelles ne sont pas faites pour des adultes et à force d’être accroupie le dos et les genoux sont souvent sollicités.

Un métier de passion

Encore peu connu, le métier d’ATSEM manque parfois de reconnaissance des adultes mais pas des enfants. « Ils sont vraiment merveilleux, grâce à eux on se sent utile, on sait qu’on les aide à grandir. » Après une vie de secrétaire et une reconversion à 37 ans, Sandrine ne se verrait plus faire un autre métier que celui-ci.
« Être au contact des enfants tous les jours c’est quelque chose d’unique. Même s’il y a des moments plus difficiles que d’autres, tous les jours on a le droit à des sourires et des attentions pleines de gentillesse et d’innocence et ça, c’est précieux pour nous. »

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